Le dénommé B.T., 20 ans, a été condamné par le tribunal criminel d'Oran à 5 ans de réclusion pour crime, après que la perpétuité a été requise contre lui. La veille de l'Aïd El Adha de 2016, une altercation oppose le mis en cause à la victime. Cette dernière, 24 heures avant le drame, avait bousculé le mis en cause qui tombera et se fracturera le bras. Il tentera de déposer plainte mais se ravisera. Ceci dit, humilié plus d'une fois par la victime vu qu'il a été frappé d'une lourde pathologie (le spina bifida) qui est un handicap relatif à l'incontinence urinaire à cause de ses problèmes de santé, il quittera l'école très tôt et restera chez sa grand-mère paternelle au quartier Saint Hubert, de parents séparés. Il restera alors comme seul compagnon de la victime qui l'avait initié tel qu'il le dira à la consommation de stupéfiants. Le jour des faits, il ira voir la victime et, après quelques propos échangés, il lui portera deux coups de couteau. Evacuée en urgence, la victime décédera. Arrêté, le mis en cause ne niera pas les faits. A la barre du tribunal criminel, B.T. fera un récit poignant, insistant sur le handicap qui le frappait et sa vie difficile. Entendu, le père du mis en cause lui aussi insistera sur ces deux points, ajoutant que son fils avait subi une intervention en France, mais cela n'avait pas amélioré son cas. La défense du mis en cause plaidera les circonstances lourdes de sa pathologie, «le mis en cause a agi en état de détresse psychique», a-t-elle signifié.