Pas moins de 20% du territoire de la wilaya échappent toujours au contrôle des services de sûreté. Le directeur de la sûreté de wilaya, Mourad Zenati, précise que la couverture en services de police est de l'ordre de 80%. Ce qui veut dire en plus clair qu'environ 20% du territoire de la wilaya ne bénéficient toujours pas des services des hommes en bleu. Pour combler ce déficit, ou du moins le ramener à des proportions moins importantes, on projette d'ouvrir de nouvelles sûretés au niveau de certaines communes chefs-lieux de daïras. Zenati souligne que celles concernées sont les communes de Bouhatem, Aïn Beida H'rich, Sidi Merouane et Tassadane, qui possèdent des commissariats et des célibatoriums. Objectif : renforcer la présence des services de police localement et atteindre, en matière de ratio, le seuil de 1 policier pour 250 citoyens. Il va sans dire que cette situation de carence, qui dure depuis des années, n'est pas sans conséquences sur la sécurité des riverains dans les localités dépourvues de police. Dans la commune de Sidi Merouane, à titre d'illustration, le trafic et la consommation de drogue et de psychotropes et l'exploitation sexuelle des filles mineures (nous reviendrons sur ce sujet prochainement) a atteint la cote d'alerte. Et les autres localités dépourvues de police ne sont pas mieux loties sur ce plan.
