La sortie de la première promotion de sérigraphes dans la wilaya de Blida devra avoir lieu dans deux ans. La formation dans ce métier va en effet débuter dans quelques jours au niveau de l'INSFP 19 juin de Blida, spécialisé surtout dans les arts graphiques. Les postulants à cette formation doivent justifier, au minimum, du niveau de la 4e année moyenne (ex-9e année fondamentale). 30 places sont prévues à cet effet pour ceux qui sont intéressés par cette formation, la première du genre à Blida. « On est le deuxième établissement relevant de notre secteur, après celui de Ghardaïa qui offre une formation dans le domaine de la sérigraphie. D'ailleurs, l'enseignante chargée de former à cette spécialité à notre niveau vient de bénéficier d'un stage à l'étranger, ce qui veut dire qu'on est fin prêts pour lancer la formation », nous dira Kouchih Djillali, responsable au niveau de l'INSFP. Notons que la sérigraphie exige un esprit créatif et une technique permettant d'imprimer des motifs (dessin, écriture…) sur de nombreuses matières, à l'instar du papier, du carton, du bois, du tissu, du métal, du verre et du plastique. On voit ces motifs notamment sur les plaques de signalisation routière, sur les affiches publicitaires ou bien encore sur des tee-shirts, des cadeaux de fin d'année (stylos, agendas…). Toutefois, et du moment que la formation de sérigraphe est très rare en Algérie, la plupart des personnes pratiquant ce métier l'ont appris sur le tas. La sérigraphie, dont le métier se pratique souvent d'une manière artisanale, offre l'avantage d'être moins chère et plus résistante que l'offset, qui domine le marché de l'impression. Signalons, enfin, que le développement sans cesse du marché de la publicité fait du sérigraphe un professionnel de plus en plus demandé.