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Défilé de haute couture à l'hôtel Hilton : La styliste Yasmina subjugue
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2010

Une collection aux couleurs et aux parfums orientaux. Yasmina, cette grande dame de la haute couture algérienne, a toujours su de par son talent rassembler les foules au moment de ses défilés.
C'était le cas lundi dernier à l'hôtel Hilton d'Alger, où un monde impressionnant est venu découvrir ou se délecter de la collection de Yasmina. Preuve en est : ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir une place assise se sont contentés de s'agglutiner au fond de la salle pour suivre le défilé sur un écran géant. La soirée a été étrennée par la présentation de la nouvelle collection de Démétrios 2010 et Miss Paris, du groupe The ISG. Trente-sept tenues oscillant entre robes de cocktail, de princesses et de mariées, ont été présentées. Après une pause de quelques minutes où l'humoriste Abdelkader Secteur a amusé la galerie avec des sketches hilarants concoctés à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, place au somptueux défilé de mode de la doyenne de la haute couture algérienne, Yasmina.
Dix-sept modèles féeriques ont été exhibés au public. A travers des tenues rivalisant d'originalité et de création, Yasmina a convié plus d'un à un voyage initiatique dans les contrées de l'Algérie profonde. Les tissus soyeux aux couleurs chatoyantes ont donné plus de lumière sur le podium. Plusieurs régions du pays ont été revisitées avec des tenues féeriques, des bijoux targuis et baroques d'une grande valeur et toute une panoplie de chapeaux. Que ce soit le karako algérois, la robe chaouie ou encore la tenue traditionnelle du Sud, Yasmina a ce don de raconter à travers ses costumes une histoire se rapportant à chaque région. Ce sont en fait des costumes qu'elle modernise au temps présent et dont elle seule détient le secret.
En témoigne ce costume algérois brodé de pierres et de couleurs où l'on peut apprécier un karako mis sur un seroual en taffetas moutarde avec un gilet en velours grenat. Une autre tenue mérite une halte : il s'agit d'un karako perlé en mousseline rehaussé d'un gilet violet, porté sur un seroual lamé beige. La collection de Yasmina Chelali s'est déclinée en des tons gais, en l'occurrence l'orangé, le rose, la turquoise, le vert amande, le jaune d'or et de bronze. Des mélanges réussis de tons spécifiques à la tradition des peintres orientalistes. Si la présente collection est du déjà-vu, Yasmina s'en défend en disant, qu'ailleurs, les collections voyagent à travers le monde. Et qu'à chaque fois qu'elle défile, la moitié des gens restent dehors à cause du manque de place.
« En Algérie, ce ne sont pas toutes les algériennes qui ont eu ce plaisir de découvrir ma collection. J'attire la foule, et le public est à chaque fois différent. Les gens me reprochent souvent pourquoi ce favoritisme, mes collections ne se démodent jamais », argumente-t-elle. « Chaque robe doit refléter mon image de marque. Je réalise des vêtements particuliers pour des femmes particulières », nous confie-t-elle. Yasmina déplore le fait qu'en s'habillant en caftans marocains ou autres produits étrangers inondant le marché national, les Algériennes dénaturent le paysage de la mode.
« Dans notre pays, explique-t-elle, on ne s'habille pas algérien. Si tous les millions d'euros d'importation de marchandises provenant de certains pays étaient investis dans les industries textiles, on aurait, nous créateurs et stylistes, un rôle à jouer. On s'habillerait uniquement algérien, car un créateur ne peut pas avancer sans industrie textile et sans banque. Sa collection devient alors culturelle et non industrielle. » Selon elle, un couturier parisien débourse en moyenne un million d'euros pour les besoins de sa collection. Il se rattrape sur le prêt-à-porter, le parfum et les bijoux. « Il s'agit de toute une industrie textile et de grands financements qui suivent. Il faut avoir les moyens financiers et moraux pour créer en Algérie », dit-elle.
Si Yasmina a défilé à maintes reprises à l'étranger et à Alger, il n'en demeure pas moins qu'elle s'interroge sur le fait qu'aucun organisateur ne la sollicite pour défiler dans certaines wilayas du pays. « Je ne suis pas faite pour défiler uniquement à Alger. Je suis une inconnue dans mon pays. Pourquoi ne pas montrer mes collections aux femmes de Timimoun, de Tamanrasset ou dans un petit village, et pourquoi pas dans un stade où, sans restriction aucune, tout le monde pourrait assister à mon défilé. »


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