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Une facture plus lourde pour les pauvres malades
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2017

A Jijel, comme ailleurs, le cri de détresse des malades en quête de soins de qualité devient plus pressant. Mais les échos ne parviennent pas à changer un contexte plus dur, quand ces malades se trouvent contraints de puiser dans leur maigre budget familial pour payer les frais de ces soins. Le prix à payer est devenu plus lourd à chaque fois qu'il s'agit d'un sérieux problème de santé.
Le secteur public n'offre désormais plus de solution, quand on sait que pour un simple bilan sanguin, il faut s'adresser aux laboratoires privés. Idem pour les explorations radiologiques. Ceci sans parler des interventions chirurgicales ou des traitements lourds, comme le cancer, qui se pratiquent à prix d'or chez ce même privé. Le citoyen est ainsi livré à lui-même pour rassembler l'argent nécessaire afin de se faire soigner. La CNAS ou la Casnos ne couvrent plus les frais des soins de leurs assurés. Ces deux organismes offrent cependant à leurs assurés l'alternative de se diriger vers le Centre régional d'imagerie médicale de cette ville.
Dans ce centre, bien équipé, mais dépourvu de spécialistes, l'attente peut durer plusieurs semaines, ce qui pousse certains à aller voir ailleurs, surtout quand il s'agit d'une urgence. «Le privé est la solution, on n'y peut rien ; ici à Jijel, ou ailleurs, on sait que le citoyen ne compte plus que sur ses propres moyens pour se faire soigner», déplore le commun des gens à chaque fois que ce sujet est évoqué. L'indignation est à son comble quand on affiche son incompréhension face à des organismes d'assurance sociale qui ne se sentent pas concernés par la santé de leurs assurés. Et pour cause, pour un scanner à 10 000 DA, la CNAS ne rembourse que quelques dinars. Pour une IRM à 30 000 DA, l'assuré n'a droit qu'à un remboursement insignifiant, conditionné par un accord préalable du médecin-conseil. Dans les cliniques chirurgicales, le malade est face à son sort. Souvent il paie les frais de soins dont le résultat n'est pas garanti.
Quand l'intervention se solde par un échec, c'est le drame. «La famille d'un voisin a payé 400 000 DA pour une intervention chirurgicale, et leur malade est décédé quelques jours après», déplore un homme qui dit garder en mémoire ce pénible souvenir. Ce montant n'est bien sûr jamais remboursé par aucun organisme d'assurance.
«La CNAS ne rembourse que certains tarifs pour des actes définis par une nomenclature qui remonte aux années 1980», fait-on remarquer. «Le plus aberrant est qu'on continue de rembourser des consultations médicales spécialisées à 100 DA, alors qu'elles coûtent 2000 DA dans certains cabinets, avec la multiplication des cas de maladies chroniques dans la même famille, c'est tout un budget qu'il faut réserver pour payer ces consultations, ceci lorsqu'on n'a pas d'autres soins plus lourds à prendre en charge», notent des pères de famille.
Pour seule consolation, certains se rabattent sur leur mutuelle ou sur les œuvres sociales de leur organisme employeur pour bénéficier de quelques remboursements. «Le comble est quand on demande la facture pour la présenter à la mutuelle ou aux œuvres sociales, la clinique exige encore le paiement de 1% du montant de l'acte», s'indigne un malade. En attendant que les pouvoirs publics se penchent sur ce problème, le malade, qu'il soit assuré, démuni ou ne bénéficiant d'aucune couverture sociale, est traité sur le même pied d'égalité dans le secteur privé. «Dans ce secteur, avant tout acte, il faut passer par la caisse, car sans argent, il faut aller traîner à l'hôpital public», se désolent des malades.


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