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Le CPE tire la sonnette d'alarme
Endettement des entreprises publiques
Publié dans El Watan le 17 - 01 - 2019

Le niveau élevé d'endettement des entreprises publiques suscite les inquiétudes du gouvernement. Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a évoqué une «situation préoccupante» de l'endettement des entreprises à capitaux publics qui menace d'«impacter négativement» les ressources du Trésor public, selon une résolution datée du 12 décembre dernier, citée par le site électronique TSA. Le montant de l'endettement des entreprises publiques n'a pas été, en revanche, avancé.
Face à cette situation inquiétante, le CPE, présidé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a ordonné la mise en place de «mesures d'urgence et un suivi permanent des départements ministériels de supervision concernés».
Il a également chargé les départements ministériels de supervision de «faire de la gestion de l'endettement des EPE une priorité absolue pour les gestionnaires des groupes et des entreprises concernés». Le CPE a demandé aussi de mettre en place, «sous l'autorité du ministre, un dispositif de suivi mensuel de cet endettement et sa réduction».
Fin décembre, le Premier ministre a confirmé une hausse de la dette interne du pays, qui est constituée par l'ensemble des dettes et emprunts contractés par l'Etat auprès des institutions financières, des ménages et des entreprises. Lors d'un discours prononcé au Forum d'affaires algéro-sud-coréen, Ahmed Ouyahia a fait savoir que la dette interne est passée d'environ 20,6% du PIB en 2016 à près de 40% du PIB aujourd'hui.
Le même constat a été dressé par le Fonds monétaire international (FMI) qui s'alarmait de l'aggravation du niveau de la dette publique interne. Dès la fin 2016, la dette intérieure de l'Algérie, constituée essentiellement des titres du Trésor et de dettes restructurées d'entreprises publiques, s'élevait à 21% en raison, principalement, «des dettes contractées vis-à-vis de deux entreprises publiques», précisait le FMI dans son dernier rapport sur l'Algérie.
En 2017, «la dette publique est passée à 27% du PIB, en nette augmentation, parce que l'épargne du FRR n'a pas suffi à couvrir le déficit budgétaire et que l'Etat a racheté d'autres créances d'entreprises publiques. En comptabilisant les garanties d'Etat, les chiffres de la dette s'élèvent à 48% du PIB en 2017. Les garanties de l'Etat portaient sur les emprunts des entreprises publiques auprès de banques publiques (21% du PIB en 2017)», selon l'institution de Bretton Woods.
Le recours au financement non conventionnel (planche à billets), présenté par le gouvernement comme une solution «exceptionnelle», a contribué à couvrir une partie de la dette publique interne, dont les créances de l'Etat auprès des entreprises et celles des entreprises auprès des banques publiques. Ceci dit, en 2022, la dette intérieure publique devrait rester autour de 40% du PIB, date butoir que le gouvernement s'est fixé pour parvenir à rétablir la viabilité des finances publiques, via la planche à billets.


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