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Le service refait peau neuve
Urgences médico-chirurgicales au CHU de Beni Messous
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2019

Organisées sur quatre zones, les urgences médicales sont désormais plus fluides.
Alors que la réflexion sur la réorganisation des services des urgences dans la wilaya d'Alger comme opération pilote est déjà en cours au niveau central, notamment le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le CHU de Beni Messous a anticipé sur la question il y a quelques mois et entend moderniser son pavillon des urgences médico-chirurgicales.
Il est question du renforcement des équipes médicales et paramédicales ainsi que le réaménagement adapté des espaces. Un service qui a fonctionné durant des années avec des médecins généralistes sans qualification complémentaire face à des cas d'urgence nécessitant des spécialistes. Un travail qui revenait plutôt aux urgences des 11 points au niveau des différents services.
Ce qui constitue une extension au pavillon des urgences. Le flux des malades qui arrivent dans cette structure inadaptée qui ne répond pas à tout ce besoin en termes de soins, d'exploration et de prise en charge et souvent en surcharge est source de stress aussi bien pour les malades, les accompagnateurs et surtout le personnel soignant, ce qui fait que la situation tourne inévitablement en bagarre, agression et mauvaise accueil.
Et c'est le malade qui en pâti. «Les urgences médico-chirurgicales nécessitent des compétences dans les domaines de l'anesthésie-réanimation, de médecins généralistes formés à l'urgence, chirurgiens et autres spécialistes avec un plateau technique complet permettant de prendre en charge les patients, notamment pour ceux dont le pronostic vital est engagé. Nos pavillons des urgences ont été de tout temps obstrués par les fausses urgences.
Il est temps de changer les choses», lance le Pr Mohamed Salah Harraoubia, chef de service des urgences médicales, lors d'une présentation, lundi, du point de situation sur l'état d'avancement des aménagements réalisés au niveau de cette structure, réaménagée à titre gracieux par une entreprise privée spécialisée dans la réalisation de ce type de structures. Le nouveau plan de réorganisation basé sur le principe de zonage (4 zones) est en cours de mise en œuvre avec le renforcement des moyens humains et matériels.
Selon le chef du service des urgences médicales, 22 médecins généralistes, 24 médecins résidents en anesthésie réanimation, 7 médecins internes, 8 spécialistes et 16 paramédicaux, dont la majorité des aides-soignants, sont affectés à ce pavillon pour assurer l'activité de jour et de nuit. Cette équipe est divisée en groupes de garde, dont trois groupes qui vont se relayer pour la journée (8h-18h) et quatre groupes pour la nuit (16h-8h).
«Chaque groupe est constitué de 4 anesthésistes réanimateurs, des résidents, 3 internistes, 4 généralistes pour le tri et 4 infirmiers. Pour la nuit, un assistant, un anesthésiste, deux résidents anesthésistes, 2 résidents dans d'autres spécialités et 2 généralistes», précise le Pr Harraoubia avant de signaler que la prise en charge du malade est vite enclenchée une fois le tri fait par le médecin généraliste dès l'accueil, où un espace est réservé pour cela.
Nécessité d'un effectif important
«Des transats seront installés pour l'accueil, puis le malade est orienté soit vers la zone de déchoquage (une salle de six lits) ou la zone de consultation (3 box au lieu de 1), ce qui le conduira vers une salle d'observation ou d'hospitalisation de courte durée (cinq chambres de deux lits) pour être ensuite dirigé vers un service spécialisé ou simplement à la sortie», a ajouté le Pr Harraoubia. Et de rappeler que «pour faire fonctionner un service des urgences jour et nuit, il est primordial d'avoir un effectif important d'infirmiers, au moins 11 paramédicaux, malheureusement chez nous le problème qui se pose est effectivement à ce niveau-là.
Les médecins sont en nombre suffisant». Il a aussi signalé que les nouveaux locaux du service ont fait peau neuve, avant de nous inviter à les visiter en compagnie du directeur de l'hôpital et ses adjoints. «Ces réaménagements étaient indispensables pour améliorer la prise en charge des malades. La structure était inadaptée pour accueillir les urgences. Il n' y avait même pas de point d'eau dans ce service. Il était très difficile pour le personnel médical de travailler dans de telles conditions.
C'est grâce à des dons et à l'entreprise qui a réalisé à titre gracieux ces réaménagements, sans pour autant arrêter l'activité des urgences, que nous allons enfin normaliser et mettre en place les conditions adéquates pour des soins et une prise en charge efficace des malades dont le nombre est de plus en plus important, d'autant que la localité de Beni Messous est dépourvue de structure de proximité, notamment de polyclinique», a déploré Boufassa Ahmed, directeur général du CHU, qui entend investir dans l'accueil et la sécurité du personnel et de l'établissement.
«Ce qui constitue pour nous un souci majeur, c'est le fait que notre personnel fait face quotidiennement à des agressions de la part de citoyens, en l'occurrence les accompagnateurs plus nombreux que les malades. Ils sont d'une violence inouïe, et pour un oui ou pour un non, ils deviennent agressifs.
Ils veulent tous faire passer leurs malades en même temps, alors que les conditions ne s'y prêtent pas. Nos équipes sont confrontées également à des situations inextricables face aux comportements irresponsables de certains agents de la Protection civile ou bien les évacuations sans accord au préalable. Avec cette nouvelle organisation, en élargissant les espaces et en offrant toutes les conditions requises, nous espérons avoir moins de problèmes. Les urgences constituent une priorité pour nous, mais il n'y a pas un budget spécifique aux urgences», a-t-il relevé.
Et de rappeler que le CHU dispose de moyens matériels pour faire fonctionner les urgences et il souhaite le dégel du projet de construction du pavillon des urgences au sein du CHU, initié en 2012. En attendant, le service des urgences chirurgicales, géré par un professeur en chirurgie, méritent également une meilleure attention.


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