Une compétition pour stimuler l'innovation. Schools Business Cup est un grand concours inter-écoles regroupant les étudiants des 12 plus illustres Ecoles de commerce et d'ingénieurs d'Alger et de ses environs. Organisé le mois passé à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), le concours a permis aux étudiants de se distinguer à travers une série d'épreuves (quiz de culture générale, logique, calcul, réflexion…), afin d'atteindre l'épreuve finale. La compétition avait également donné aux étudiants la chance de tisser des liens entre eux, de les initier à l'esprit d'équipe et de compétition et de profiter de l'expérience d'apprentissage avec le public et les participants. Au-delà d'une simple compétition, la Schools Business Cup avait représenté, ainsi, un espace où se manifestent de la manière la plus éclatante l'esprit d'innovation et de l'entrepreneuriat des étudiants des plus prestigieuses Ecoles de commerce et d'ingénieurs d'Alger. Il s'agit d'une belle réussite qui mérite d'être reproduite régulièrement, et d'une manière plus élargie. C'est, en tout cas, le vœu clairement formulé par les seize étudiants de l'ESAA, qui sont à l'origine de cette initiative. Mohamed Amine Moussaoui en fait partie. Il se réjouit d'avoir contribué à la création de cette compétition qui a pour objectif de «rassembler les étudiants des différentes écoles, de leur offrir l'opportunité de mettre à l'œuvre leur esprit d'entrepreneuriat et de renforcer leur esprit de compétition et d'évolution». A long terme, poursuit-il, «notre objectif consiste à former une jeunesse compétente». Cette idée collective, initialement lancée dans le cadre d'un projet associatif indispensable à la validation d'une année scolaire au sein de l'ESAA, a fait si bien son chemin qu'il était indispensable de l'adapter, pour que toutes les écoles de la capitale répondant aux critères de sélection puissent participer à ce concours. La compétition s'est déroulée entre 4 groupes, chacun étant composé de 3 équipes représentant les douze écoles prestigieuses sélectionnées, parmi lesquelles l'on citera l'Ecole des hautes études en commerce (EHEC), l'Ecole nationale supérieure de management (ENSM), l'Ecole supérieure d'informatique (ESI), l'Ecole nationale supérieure de statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA), l'Ecole nationale supérieure de la technologie (ENST), l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration algérienne (ESHRA), l'Institut de management algéro-américain (IMAA) et le MDI-Business School. Les compétiteurs devaient par la suite se distinguer à travers une série d'épreuves sous forme d'un quiz très varié (culture générale, logique, calcul, réflexion…) afin d'atteindre la grande finale. «Nous avons choisi des thématiques largement variées et diversifiées pour que personne ne se voie avantagé par rapport à l'autre», précise en outre ce jeune étudiant en 3e année marketing. Afin de susciter l'envie de participer à cette compétition inter-écoles, les initiateurs ont réussi à convaincre un certain nombre de sponsors et de partenaires de leur fournir le soutien logistique et financier nécessaire. Mohamed Amine citera notamment Raylan, Heyday-TC, l'Association Atlas, Ceimi, Socasport, Delphino, NCA Rouiba, le groupe Filali et Abderrazak. «Mais c'était grâce à la contribution de l'incubateur de Sidi Abdellah que nous avons pu mettre en place cette compétition. Car l'équipe gagnante aura la chance de bénéficier du soutien et de l'accompagnement de ce dispositif pour pouvoir réaliser son projet de start-up», a-t-il confié, sans pour autant négliger la précieuse contribution des autres partenaires, qui consiste à offrir aux équipes finalistes et demi-finalistes des smartphones, des formations en langues, en rédaction d'articles scientifiques et en «présentation skills». Ceci dit, la Schools Business Cup n'offre pas seulement la possibilité de remporter des prix, mais elle permet surtout d'«assurer une plus grande visibilité à tous les projets concurrents auprès d'éventuels investisseurs», a-t-il ajouté, sans toutefois écarter l'élargissement de cette compétition à d'autres écoles se situant en dehors d'Alger lors de la prochaine édition. Rappelons que l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) est le fruit de la coopération algéro-française fondée en 2004, bénéficiant de l'appui d'un consortium académique français dans le domaine de la gestion, à savoir ESCP Europe, HEC Paris, Kedge Business School, IAE de Lyonet ESA Lille, et un partenariat institutionnel, à savoir la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, l'ambassade de France, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, l'université Lille II, EFMD, AUF. Les cours y sont assurés par des intervenants (professeurs) appartenant aux institutions du consortium. L'ESAA, membre de la Fondation européenne pour le développement du management (EFMD), rejoint ainsi les programmes les plus prestigieux dans le monde dans sa quête vers la qualité des méthodes. Quant à l'enseignement, il existe quatre catégories de formation à l'ESAA : le Master of business administration (MBA) exécutif : cette formation, qui s'étale sur 18 mois est destinée aux cadres et chefs d'entreprises qui ont cumulé au minimum 10 ans d'expérience, dont le volume horaire d'études est de 3 jours chaque 3 semaines.