Une réunion de travail pour un partenariat regroupant le groupe Sim et l'université Saâd Dahleb de Blida, pour la partie algérienne et l'association France-Export Céréales, côté français, a été tenue dimanche dernier au Club hippique à Blida, afin de discuter de la relance du projet d'ouverture de l'école des meuniers (ex-Sempac). Taieb Ezzraïmi, président directeur général du groupe Sim, a retracé l'historique du métier de meunier dans la Mitidja, en rappelant que cette école était, dans le temps, un centre de rayonnement de cadres et techniciens, dont des étrangers de différentes nationalités, notamment africaines. Mais depuis sa mise en berne, il y a de cela 20 ans, elle a laissé un grand vide qu'il faut aujourd'hui combler, à la faveur de l'initiative de la relance du projet d'ouverture de cette école pour apporter un plus au développement de l'industrie agro-alimentaire. Pour sa part, le recteur de l'université Saâd Dahleb a souligné l'intérêt de ce projet pour le développement de la recherche dans le domaine agro-alimentaire, en annonçant que la faculté d'agronomie allait lancer l'ouverture d'une branche LMD de minoterie englobant les volets techniques et de gestion. Le chef de mission Maghreb-Afrique, Yann Lebeau, représentant l'association française des produits céréaliers, a réaffirmé, quant à lui, la volonté de cet organisme de contribuer à ce projet par l'aide à la formation et l'envoi d'experts pour des conseils pratiques et des échanges d'expériences. A ce titre, il a indiqué que l'Algérie constitue un carrefour important dans l'industrie agro-alimentaire de par ses potentialités et sa position géographique privilégiée. Il a annoncé, à la fin de son discours, que l'association française des produits céréaliers a décidé d'ouvrir une représentation en Algérie pour être près des producteurs algériens.
