Alger a vibré aujourd'hui, 23e mardi de mobilisation des étudiants, au rythme des slogans :« Etat civil, non militaire » et « Pas de dialogue avec le gang ». 10h00 à Place des martyrs. Des dizaines d'étudiants, entourés d'une foule de citoyens, débattent de l'initiative du dialogue conduite par le panel de Karim Younes. Les avis étaient (presque) unanimes et le verdict sera prononcé une demi-heure plus trad. Après l'hymne nationale, les étudiants brandissent des banderoles sur lesquelles étaient dit : « Inébranlables, nous rejetons le gang », « Vous nous avez accueillis avec la répression, nous avons répondu par le sourire » et « étudiants mobilisés pour libérer l'Algérie ». La foule, plusieurs milliers de manifestants, s'ébranle en scandant : « Pas de dialogue avec le gang », « Quelle honte, le gang conduit le dialogue ! », « Médias libres, justice indépendante » et « Libérez les détenus (d‘opinion ndlr). Ils ont également clamé le long du parcours, de Bab Azzoune à la Grande poste, en passant par la rue Ben M'Hidi, les slogans phares de la révolution pacifique : « Yetnahaw ga3 », « Etat civil, non militaire », « Article 7, pouvoir au peuple, Gaid Salah arrête de jouer ! » et « Une République, non une caserne ». Sur les pancartes hissées par les étudiants et les autres manifestants qui ont tenu à les soutenir, on pouvait lire : « Nous ne voulons pas nous venger, nous voulons une justice indépendante », « Liberté pour les détenus d'opinion », « Le Hirak est notre unique représentant », « Non à la hogra » ou encore « Pas de dialogue avec le gang. Fin ». 23e marche des étudiants à #Alger : » Pas de dialogue avec le gang » pic.twitter.com/sihZ5pO8Qw — elwatan.com (@elwatancom) July 30, 2019
