Conçue comme espace vert, la partie squattée par ces indus occupants présente, en plus des odeurs nauséabondes, un décor hideux pour cette partie de la ville. Les habitants de la cité des 29 logements, sis au lieu-dit Firmet Baoulou sont à leur énième doléance adressée aux responsables locaux. Un bidonville naissant qui jouxte leurs maisons, a réduit à néant les normes d'hygiène et de salubrité. Rongeurs, moustiques, chiens errants et serpents infestent les lieux touffus de branches et d'objets hétéroclites érigés en clôture et autres recoins servant de niches pour les chiens et autres animaux domestiques. Conçue comme espace vert, la partie squattée par ces indus occupants présente, en plus des odeurs nauséabondes, un décor hideux pour cette partie de la ville. Bien que concernés par l'opération d'éradication des constructions illicites, entamée depuis des mois par les autorités locales, les sept familles qui y ont élu domicile ont transformé leur gîte de fortune en bâtisses semi-construites, éliminé certains passages vers la cité, procédé au raccordement de leurs logis de fortune au gaz et à l'électricité et annexé des espaces communaux. De quoi rendre ardue la tâche des meneurs de ladite opération. Certains parmi les chefs de ces familles auraient même déclaré qu'ils ne quitteraient pas les lieux même si les autorités venaient à accepter leur relogement dans des appartements. La tension est déjà montée d'un cran entre les constructeurs autorisés et leurs voisins encombrants. Les uns se voient menacés par des bâtisses anarchiques qui ont déjà atteint leurs enceintes et les autres se réclament propriétaires de ces espaces verts « par ancienneté ». Contacté par nos soins, le P/APC a confirmé le caractère illicite de ces constructions qu'il dit « programmées pour la démolition ».
