Karim Matmour, à l'instar de ses coéquipiers, est impatient de jouer son premier match de Coupe du monde. Après une petite blessure qui l'a handicapé quelques jours, il a vite retrouvé ses sensations et repris sa place dans l'équipe de base. A la veille du premier rendez-vous face à la Slovénie, il nous livre ses impressions sur cet événement. Impatient de jouer la Coupe du monde ? Pas trop quand même (sourires), car cela risque de nous perturber dans notre préparation. La Coupe du monde n'arrive pas tous les jours. Il ne faut pas la rater en pensant trop à elle. Il faut laisser les choses venir tout simplement. Vous n'étiez pas trop inquiet avec votre légère blessure qui vous a empêché de jouer face à l'Eire ? Je n'ai pas voulu prendre de risques tout simplement. Autrement, dans ma tête je savais que tout était OK. La preuve, aujourd'hui, je suis là et tout à fait prêt pour jouer la Coupe du monde. La Coupe du monde arrive-t-elle au bon moment pour l'équipe ? Je pense que oui. Tout a été fait depuis quelque temps. J'ai hâte d'y être et de la vivre de l'intérieur. C'est le moment de goûter aux joies de la qualification. C'est aussi celui des choses sérieuses. La préparation est une chose et la compétition proprement dite en est une autre. Comment sentez-vous le groupe à quelques heures du début de la Coupe du monde ? Il est super motivé et il tentera de faire quelque chose de grand ici en Afrique du Sud. Le cas Mansouri perturbe-t-il le groupe ? Perturber non, mais influer un peu sur le groupe oui. Il ne faut pas oublier qu'on parle du capitaine de l'équipe. Un cadre. Il passe des moments difficiles, mais il se ressaisira. C'est un grand professionnel et il saura rebondir, je l'espère, rapidement. Un mot sur la Slovénie Nous avons vu quelques cassettes de ses matches. C'est une très bonne équipe et on la respecte. Nous aussi nous avons une bonne équipe. Tout se jouera sur le terrain. Il est inutile d'en faire une montagne. Toutes les équipes qui sont en Afrique du Sud ont prouvé qu'elles méritaient de participer à la Coupe du monde. L'Algérie la première. La Slovénie, elle aussi, doit nous craindre.
