Le sélectionneur national Ali Fergani était soulagé à l'issue de la rencontre face au Rwanda, gagnée 1 à 0. Cette victoire lui a fait beaucoup de bien. C'est sa première depuis qu'il est à la tête de la sélection. Il note au passage que la sélection a pris quatre points, sur six, à l'issue de la double confrontation contre le Rwanda. Au lendemain du rendez-vous de dimanche soir au stade Ahmed Zabana, Ali Fergani a accepté de revenir sur cette partie. La victoire de ce soir a été acquise dans la douleur... On savait dès le départ que cela n'allait pas être facile pour nous. Dans sa préparation, j'ai prévenu les joueurs en leur disant que nous allions livrer un match de coupe. Donc, l'essentiel réside dans les trois points de la victoire. Partant de là, je suis pleinement satisfait de l'issue de la rencontre. Les joueurs l'ont abordée avec un esprit de gagneur qui sied à ce genre de confrontation. Ce qui importait le plus pour nous, c'était bien évidemment la victoire et ses conséquences sur notre classement, le moral des joueurs et même des supporters. Aujourd'hui, tout le monde a repris espoir, même si la victoire du Zimbabwe devant l'Angola n'arrange pas beaucoup nos affaires. A présent, nous savons ce qui nous reste à faire pour être parmi le trio qui sera qualifié à la CAN 2006. Les joueurs étaient sous très forte pression... Et comment ! Ils attendaient cette victoire depuis plus de treize mois. Le doute bloque les esprits. Je félicite les joueurs pour leur rendement et la volonté qu'ils ont affichée. Gagner dans les circonstances pareilles n'est pas chose aisée. Maintenant, chacun est libre d'apprécier la production de la sélection. Moi, je regarde le capital points. En deux matches, nous avons pris quatre points. Si on arrive à garder ce rythme, on prendra d'autres points. Le Rwanda a été dangereux jusqu'à la fin de la partie. Mené au score, il était obligé de courir derrière l'égalisation. C'est vrai qu'en fin de partie, il a eu deux opportunités d'égaliser. Je pense qu'après l'ouverture du score par Boutabout, on aurait pu ajouter d'autres buts si les joueurs avaient fait montre d'un peu plus de lucidité dans les contres. Notre victoire ne souffre aucune contestation. C'est bien le meilleur qui a gagné dimanche à Oran. Vous avez noté des satisfactions individuelles ? Bien sûr, mais permettez moi de ne donner aucun nom. C'est entre les joueurs et moi. C'est une victoire de tout le groupe, y compris des joueurs qui n'étaient pas sur le banc et qui avaient préparé cette rencontre avec nous pendant une semaine. La suite du parcours ne s'annonce pas de tout repos... Il faudra rester mobilisé jusqu'au bout. La victoire du Zimbabwe face à l'Angola nous place dans l'obligation d'aller faire un résultat positif en Angola et de battre ensuite le Zimbabwe chez nous. Nous ne lâcherons rien jusqu'à l'ultime minute de la compétition. Quelle va être la suite du programme ? Notre prochain match, c'est dans deux mois en Angola. D'ici là, je vais suivre les joueurs lorsqu'ils jouent avec leur club. Je vais me déplacer en Algérie et à l'étranger pour savoir où ils en sont. Avant qu'ils ne rentrent chez eux, j'ai dit aux joueurs : travaillez bien au niveau de vos clubs pour être prêts le jour où la sélection aura besoin de vous. J'aurais souhaité pouvoir disputer deux matches amicaux, mais ce n'est pas possible puisqu'il n'y a pas de date FIFA durant cette période. On fera avec.
