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Myriem Benchabane. Styliste algérienne : Un style simple et épuré
Publié dans El Watan le 19 - 06 - 2010

A la fois licenciée en traduction et artiste peintre, Myriem Benchabane s'est découvert depuis une année un autre don, celui de créer des vêtements de prêt-à- porter et de haute couture.
Myaben est le nom de la maison de couture de Myriem Benchabane. Cette jeune styliste bien qui âgée de 29 ans, sa passion pour la mode remonte à des années déjà. A l'adolescence, elle se passionnait davantage pour la mode traditionnelle et le prêt- à-porter. Ses voyages à l'étranger, notamment en Europe et en Moyen-Orient, s'enchaînent, lui faisant découvrir la richesse des étoffes, les techniques de pliage et d'assemblage. C'est au cours d'un voyage l'année dernière, à Amsterdam, que le déclic de se lancer dans la couture lui traverse l'esprit. Elle se rend compte que les vêtements qu'elle a envie de porter n'existent pas dans le commerce, alors, elle décide de les créer avec son cachet personnalisé. Elle commence alors par le prêt-à-porter en réalisant de belles liquettes amples et cintrées sous des déclinaisons de tissus divers aux couleurs chatoyantes.
Cette collection est vite épuisée, l'encourageant à créer d'autres modèles avec les bribes d'idées qui lui sont apportées, les façonnant et les transformant en atours d'un jour. Elle recueille les confidences de ses clientes qui, de rendez-vous en essayages, nouent avec elle des liens forts. Détentrice d'un petit espace convivial à Baba Hassen, faisant office d'atelier et de siège, cette styliste révèle que son équipe est très réduite. Elle travaille uniquement avec deux couturières, deux brodeuses et sa sœur. Comme elle le dit si bien : « Je ne fais pas dans la série, mais dans des pièces. » Myriem ne veut pas se cantonner dans une spécialité : « Mes tenues restent des tenues habillées, tout en gardant ma touche personnelle. Je touche aussi bien aux caftans, aux karakous, qu'aux robes de soirées. Je veux toucher à tout. » A la question de savoir si la matière première est disponible en Algérie, la styliste avoue qu'une variété de tissus, de fils à broder et d'accessoires est écoulé sur la marché local. Elle confie qu'actuellement, elle travaille avec des pierres en cristal pour préparer une robe bijoux.
Myriem avoue qu'elle n'a pas encore défilé sur de grands podiums, si ce n'est une participation timide avec le Rotary Club. Elle ne désespère pas pour autant car, selon elle, elle préfère avancer selon son rythme et gravir les échelons doucement mais sûrement. « Viendra le jour de la consécration », lance-t-elle sur un ton confiant. Le but de cette jeune maman est de casser les prix. « Je trouve que les prix pratiqués actuellement sur le marché sont excessifs. Il faut, certes, estimer son travail, mais pas à ce point. Mes tenues sont accessibles par rapport au pouvoir d'achat », explique-t-elle. En effet, ses tenues en haute couture ne dépassent pas la barre de 15 000 DA. Si elle a beaucoup d'admiration pour certains grands stylistes, à l'image de Dali Benmerabet, Yasmina Chellali, Dior, Chanel et tant d'autres, elle ne cesse de développer son adresse et d'inventer des techniques. Pour l'heure, Myriem Benchabane ne caresse pas le rêve d'ouvir un magasin, car, comme elle l'avoue si bien, elle n'a pas encore la quantité. Sa priorité actuelle est de participer à certaines défilés de mode en Algérie ou à l'étranger.


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