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Abdelaziz Rahabi. Diplomate et ancien ambassadeur : « Les relations sont otages d'un passé permanent »
Publié dans El Watan le 22 - 06 - 2010

Pour le diplomate Abdelaziz Rahabi, les rapports entre Alger et Paris peuvent prétendre à mieux, mais à condition que la France n'ignore pas que l'Algérie est incontournable dans la région. Mais par ailleurs, il estime que l'Algérie ne doit pas négliger l'influence de la France dans notre région.
Y a-t-il réellement des blocages dans les relations entre l'Algérie et la France ? Si oui, lesquels ?
Les relations ne sont pas si mauvaises que cela, mais elles peuvent prétendre à mieux pour peu qu'elles évitent la double nuisance des lobbies anti-algériens en France mais également – et on n'en parle pas suffisamment – celle de nos voisins proches et lointains qui ont toujours chahuté nos relations avec la France. Par ailleurs, nous n'avons pas la même perception de la qualité des relations : les Français comme tous les Occidentaux évaluent leurs relations internationales dans leur globalité, alors que chez nous, on en est encore à donner un sens politique à tout ce qui bouge.
Le secrétaire général de l'Elysée en est à sa deuxième visite en Algérie en l'espace de quatre mois. Cette fois, l'envoyé spécial de Sarkozy a été reçu au plus haut niveau. Est-il juste de conclure à un réchauffement des relations, ne serait-ce que du point de vue protocolaire ?
Sur la forme, on peut trouver cette démarche un peu inusuelle aujourd'hui, une sorte de réminiscence des réseaux africains de l'Elysée sous de Gaulle et Mitterrand. A mon sens, les Français ont plus besoin de lever certaines contraintes chez eux que chez nous, où il y a un seul opérateur de politique étrangère, le chef de l'Etat. En France, par contre, un groupe de rapatriés ou d'extrême droite pourrait infléchir nos relations bilatérales et provoquer une crise.
Etes-vous d'avis que Paris garde le monopole de l'initiative diplomatique par rapport à l'Algérie ?
J'ai plutôt le sentiment que le cadre de dialogue et de concertation institutionnel n'est pas suffisamment autonome par rapport aux groupes de pression en France. Les relations sont otages d'un passé permanent que la classe politique française entretient avec un regard positif sur le colonialisme. On a même régressé sur le traitement de cette sensible question. Déjà, les présidents Boumediène et Chadli avaient déclaré vouloir tourner la page et Chirac a fait preuve d'un courage politique exceptionnel sur la question de la mémoire.
La France a-t-elle réellement besoin de recadrer ses relations avec l'Algérie compte tenu du nouvel environnement international ?
La France ne peut pas ignorer que l'Algérie est incontournable dans la région. Pourtant, les promoteurs de l'Union pour la Méditerranée (UPM) n'ont pas tenu compte du poids spécifique de l'Algérie comme facteur stabilisant en Méditerranée et ont, de ce fait, commis une erreur d'évaluation. L'Algérie, pour sa part, ne doit pas négliger l'influence de la France dans notre propre région et dans le Sahel.


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