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Il échappait au contrôle du chef de l'exécutif : Bouchouareb, plus qu'un ministre
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2020

Abdessalem Bouchouareb, l'ex-ministre de l'Industrie et des Mines de 2014 à 2017, en fuite à l'étranger, a été, comme attendu, une nouvelle fois cité dans l'affaire du montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale du 5e mandat, dont le procès en appel se tient à la cour d'Alger.
L'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa comparution avant-hier, a affirmé qu'il n'avait aucun contrôle sur ce ministre qui, d'après lui, avait des pouvoirs qui dépassaient son statut. «Je n'ai pas nommé ce ministre.
J'ai demandé son limogeage à plusieurs reprises, mais je n'ai jamais eu de réponse. Je n'avais pas de pouvoir sur lui. Comment fallait-il faire pour le coincer ?» avait-il déclaré avant de préciser qu' «il (Bouchouareb, ndlr) est nommé par décret présidentiel».
Comme pour montrer l'étendu du «pouvoir» qu'avait l'ex-ministre de l'Industrie qui, rappelons-le, avait élaboré le cahier des charges relatif à l'industrie automobile, Sellal a déclaré qu'en rentrant au pays, après des visites à l'étranger durant lesquelles il était «fier de rencontrer les grands de ce monde» : «Je me sentais tout petit, incapable de signer un décret exécutif, avec un Bouchouareb qui creuse la terre sous mes pieds.»
Tout en accordant à ces déclarations le crédit dû à un inculpé qui se défend, il faut noter que les «pouvoirs» de l'ex-ministre de l'Industrie n'étaient un secret pour personne, même du temps où il était en exercice.
Maintenant que les langues se sont déliées à propos de la gestion de l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, certains affirment que Bouchouareb n'avait de compte à rendre qu'au frère du chef de l'Etat, Saïd.
Abdelaziz étant affaibli par la maladie depuis 2013, jusqu'à sa démission le 2 avril 2019, c'est son frère qui aurait «hérité» des pouvoirs du poste, chose d'ailleurs affirmée par moult responsables politiques, tout au long du 4e mandat. Certains avaient même parlé de «forces extra-constitutionnelles».
Il est vrai que le dossier de l'industrie a soulevé beaucoup d'interrogations, eu égard aux «bénéficiaires» des autorisations mais aussi des avantages accordés.
On se souvient comment du jour au lendemain, et alors que Bouchouareb était ministre de l'Industrie et en charge donc de ce dossier relatif au secteur de l'automobile, la marque Hyundai avait changé de «représentant» en Algérie, alors que son titulaire d'origine sur le territoire national l'avait représentée pendant 20 ans.
D'ailleurs, la justice a même décidé en décembre dernier d'indemniser ce dernier pour le préjudice subi.
Il y a également la déclaration faite en 2018, c'est-à-dire bien avant le hirak et la démission de Bouteflika, de Abderrahmane Achaïbou, président du conseil d'administration d'Elsecom Automobile, qui avait ouvertement accusé l'ex-ministre de l'Industrie et des Mines de lui avoir demandé un pot-de-vin. Celui-ci avait été, rappelons-le, «dessaisi» de la marque Kia, attribuée à un autre.
En plus donc du «soutien» émanant de la présidence de la République, Abdessalem Bouchouareb a forcément été appuyé par les nouveaux «bénéficiaires» de tous ces marchés, ceci durant une période où les «oligarques» avaient énormément gagné en influence.
Il faut rappeler qu'après la démission de Bouteflika et le lancement des enquêtes relatives à la corruption, Abdessalem Bouchouareb est parmi les rares anciens ministres qui ont réussi à se soustraire à la justice algérienne.
En mai dernier, il avait été annoncé au Liban par certaines sources. Il aurait quitté le territoire national quelques jours avant l'entame de ces enquêtes. Au mois de juillet dernier, la justice algérienne avait lancée un mandat d'arrêt international contre lui dans le cadre, donc, de cette affaire d'industrie automobile.
L'ancien ministre a finalement été condamné en décembre dernier, en première instance et par contumace, à 20 ans de prison ferme, alors que les autres principaux mis en cause, les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont écopé respectivement de 15 et 12 ans de prison. Leur procès en appel se tient depuis dimanche dernier.


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