Les vacanciers oranais disposant de moyens financiers conséquents ont la fièvre de la bougeotte d'été. Ils ne s'en cachent pas et se font un malin plaisir de dévoiler leur destination de rêve. Pékin, Istanbul, Tunis, Marrakech et Paris attirent l'essentiel des touristes en quête de dépaysement et de farniente. Les agences de voyage situées au centre ville ne désemplissent pas. Les propriétaires de ces lieux proposent même le visa pour certaines destinations. On veut faire bien et vite. « Nous avons affiché complet pour des pays comme la Turquie, le Maroc et la Tunisie qui sont les destinations de prédilection de nos clients », affirme le gestionnaire d'une agence sise rue Larbi Ben M'hidi. Elles sont nombreuses les agences qui renflouent leurs caisses durant cette période considérée comme une aubaine pour le chiffre d'affaires. Les gérants de ces agences se frottent les mains à l'idée de faire une bonne saison compte tenu du calendrier assez particulier de cette année. « Le mois de ramadan, qui est fixé au 11 août prochain, est pour beaucoup dans le choix des touristes qui ont choisi de prendre leur congé en juillet », déclare le gérant d'une agence de tourisme et de voyage. Vols Charters « Nous offrons un service de choix à nos clients qui ne regardent pas à la dépense pour peu que la qualité des prestations soit bonne », observe un responsable du tourisme. Pour les moins nantis, des agences de voyage offrent des destinations vers les villes marocaines de Casablanca et de Fez. Plusieurs vols Charters de 250 places affichant complets sont programmés entre le 2 et le 28 juillet. On apprendra que le prix d'un billet (65.000 dinars) comprend l'hébergement avec sept nuitées, la restauration et les visites guidées. Il y a aussi des familles qui font le déplacement au Maroc où ils passent les vacances d'été chez des logeurs particuliers. Des formules sont proposées à cette clientèle ponctuelle. « Nous avons choisi mon mari et mes trois enfants de passer nos vacances d'été à Casablanca. Nous économisons tout au long de l'année pour nous payer ces vacances », affirme un couple d'enseignants dans le secondaire rencontré dans une agence de voyage. Depuis le raidissement des relations entre l'Algérie et l'Egypte, la destination du Caire est mise sous le boisseau par les touristes algériens.
