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Les vergers se meurent à travers plusieurs régions du pays : La figue de Beni Maouche en quête de label
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2010

Cela fait des années que les paysans, les agriculteurs ainsi que les autorités de Beni Maouche se battent pour faire connaître et valoriser cette fameuse figue qui fait la fierté et la spécificité de leur terroir.
Il faut dire que depuis des siècles, à chaque fois qu'on évoque le nom d'Ith Imaouche, comme on appelle encore cette région de la Basse-Kabylie, les gens pensent automatiquement à cette figue charnue et savoureuse qui a fait la réputation de cette région de moyenne montagne, au climat oscillant entre les rigueurs hivernales et les grandes chaleurs estivales. Vous l'aurez deviné, la figue est un produit de terroir qui se plaît sous les latitudes et le climat de Beni Maouche. Tentant de tirer profit de ce fruit né de la nature et du travail des hommes, une fête de la figue a été lancée il y a de cela quelques années. Elle se tient chaque année au chef-lieu de la commune, depuis maintenant un peu plus d'une demi-douzaine d'éditions. Seulement voilà, malgré les bonnes volontés affichées et les promesses lancées à tour de bras, cette petite foire provinciale où se rencontrent les producteurs locaux pour exposer leurs produits aux chalands et aux vagues autorités venues du chef-lieu de la wilaya pour l'inauguration, n'a débouché sur rien de concret.
Promesse a été faite par le ministère de labelliser la figue sèche et décision a été dûment prise, mais il reste encore du chemin à parcourir entre le décret du ministère et le panier de la ménagère où devrait finalement se retrouver, en fin de parcours, cette fameuse figue de Beni Maouche. Un label doit attester de la qualité d'un produit, d'une origine géographique et du respect de certaines normes. Il reste donc à réorganiser toute la filière de la figue fraîche et de la figue sèche pour la mettre à des normes et à des standards internationaux, pour espérer un jour pénétrer le marché mondial. Il faut également, et plus concrètement, lancer enfin cette unité de conditionnement que tout le monde appelle de ses vœux et trouver des circuits commerciaux sur le marché national dignes de ceux de la Deglet nour. C'est le minimum vital pour une filière sensible et fragilisée par les catastrophes naturelles, comme les séismes et les incendies qui n'ont pas épargné la région ces dernières années. Il faut avouer que pour le moment, l'Etat n'a rien fait. Les figuiers donnent encore de belles figues grâce à la générosité de la nature et la ténacité des fellahs. La tradition fait que le surplus de production de fruits frais est transformé en figues sèches pour être vendu dans les souks ou au gré des commandes. Tout le reste est littérature.


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