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Alors que les structures légales sont boudées par les commerçants : Le squat des rues s'éternise
Publié dans El Watan le 12 - 08 - 2010

La hausse « inexpliquée » des prix des fruits et légumes et d'autres produits de large consommation met à nu l'échec des différentes politiques et programmes annoncés comme étant l'arme fatale contre la cupidité des commerçants à la recherche d'un gain rapide et contre l'anarchie régnant au niveau de nos étals.
Les investissements engagés par plusieurs APC pour construire des marchés de proximité n'ont rien atténué de cette anarchie. Des structures ayant coûté des budgets faramineux au Trésor public sont boudées par les commerçants. Ce sont plutôt les ruelles avoisinantes qui sont squattées faisant office de marché où tout se vend et s'achète loin de tout contrôle. C'est le cas par exemple du marché de Aïn Taya, où l'informel n'a pas cédé de parts au marché de proximité qui ne connaît pas une grande affluence. Le même constat est fait du côté du marché de la cité Faïzi (Bordj El Kiffan) qui risque d'être démoli, pour raison d'utilité publique. En attendant, ce sont les marchands illicites qui trouvent leur compte. Dans la commune de Bachedjerrah, refusant de se servir des magasins du marché de proximité, les vendeurs squattent la rue principale créant un grand bazar handicapant la localité sur tous les plans.
Dans cette commune, les commerçants prétextent leur attitude par le fait que le marché a été réalisé loin du centre-ville, donc pas trop attractif. On se demande si la construction de ces structures a été réalisée avec des études concernant les lieux et si elle obéit à certains critères de rentabilité, ou s'agit-il d'un manque de civisme de la part des commerçants qui, pour échapper à leur devoir fiscal se convertissent dans l'informel pour glaner encore plus de sous. Il faut souligner aussi que l'absence de tout contrôle laisse ces vendeurs loin du contrôle des autorités, ce qui expliquerait en partie la manipulation hasardeuse des prix. Et c'est à la veille de chaque Ramadhan que ces prix atteignent des seuils intolérables. Pour les légumes, le ministère de l'Agriculture a mis en place plusieurs dispositifs de régulation du marché de la pomme de terre, de la tomate et du poulet.
Ces mécanismes, consistant en la création de suffisamment de stocks pour les périodes de grande consommation, ont créé l'effet inverse : les intermédiaires et autres intervenants profitent de cette opération pour créer une rareté des produits à stocker, engendrant ainsi une hausse des prix à quelques jours du Ramadhan. C'est le cas du marché du poulet ,et dans les années antérieures, de la pomme de terre. Les consommateurs, qui doivent encore une fois supporter à eux seuls ces conséquences, se demandent où sont passées les brigades mixtes composées des services du commerce, des impôts et des douanes, assistées de la police pour mener une campagne contre les commerçants fraudeurs et faire régner l'ordre dans les marchés.Pas moins de 45 brigades spécialisées composées de 95 agents de contrôle ont été déployées, il y a quelques années, mais dont on ne voit plus la trace aujourd'hui.


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