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Aprés le Hold-up contre la poste de Fréha
La Kabylie plongée dans l'insécurité
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2004

La région de Kabylie enregistre depuis un an des actes de banditisme qui ont pour point commun l'impunité totale pendant et après le forfait. Les vols à main armée et attaques des véhicules de transport de fonds défraient régulièrement la chronique puis disparaissent de l'actualité sans être suivis de nouvelles sur la recherche des auteurs des actes commis ou des fonds subtilisés.
Les bandes armées mettent les moyens des milieux terroristes dans des opérations de grand banditisme en s'assurant au risque zéro dans leur entreprise. L'emplacement des structures des services de sécurité à proximité des établissements financiers visés par les gangs ne change en rien au plan de ces derniers. Dans leur fuite, les assaillants empruntent les grands axes routiers et ne s'évaporent dans la nature qu'après avoir longtemps roulé sur des tronçons très fréquentés. Les malfaiteurs choisissent les routes nationales, plus « sécurisées », à leurs yeux, et évitent le chemin des maquis où ils peuvent subir des pertes aux abords des cantonnements de l'ANP. Dans la dernière attaque de l'agence BDL d'Azazga, le groupe armé a pris la direction de la sortie sud de la ville, par la RN21, traversant un terrain découvert sur une trentaine de kilomètres, alors que quelques années plus tôt, ils prenaient le sens opposé, vers Yakouren, où un dense maquis commence à la lisière du chef-lieu d'Azazga. Les bandes armées préfèrent à présent opérer dans les centres urbains, non loin des routes à grande circulation, évitant les massifs forestiers qui étaient leur terrain de prédilection. Dans le hold-up perpétré avant-hier à la poste de Fréha, d'aucuns ont relevé qu'une caserne de gendarmerie est située non loin du bureau de poste en question. Une précision qui perd toute sa signification lorsqu'on sait que l'activité de la Gendarmerie est réduite à sa portion congrue depuis que le mouvement de protestation de Kabylie a décrété la mise en « quarantaine » de ce corps de sécurité. « Les gendarmes ne peuvent pas intervenir en cas de hold-up et se calfeutrer le reste du temps », rétorque-t-on. Mission lourde Les services de police, quant à eux, ne sont pas confrontés à ce problème de déploiement sur le terrain, mais accusent une forme d'incapacité à combattre le grand banditisme en pleine expansion. Essentiellement investis dans le « maintien de l'ordre » relatif à la situation politique, plus liée à l'activité des archs, des partis et des syndicats, les services de police ont du mal à remonter dans les réseaux des malfaiteurs, à les démanteler ou prévenir leurs actions. La mission est devenue très lourde pour la police qui se retrouve engagée sur tous les fronts, dans un contexte de retrait de la Gendarmerie et d'une détérioration du climat général, marqué par une méfiance vis-à-vis de l'ensemble des services de sécurité qui ont eu à « gérer » les évènements de Kabylie. Quelques succès ont été enregistrés par la police judiciaire, mais sont loin de menacer la quiétude de la nébuleuse maffieuse qui a jeté son dévolu sur la région. Les armes du GSPC utilisées pour la mise à sac des agences bancaires, des malfaiteurs qui sous-traitent pour le maquis et l'interconnexion entre les anciens groupes islamistes et les bandes de malfaiteurs sont aujourd'hui presque une certitude. Des armes de guerre sont à chaque fois signalées dans des vols de quelques dizaines de millions de centimes (bureaux de poste de Yattaffen et Aït Aïssi). Pour extraire 300 millions de centimes d'un véhicule de transport de fonds à Larbaâ Nath Irathen, l'année dernière, le groupe armé a usé d'une bombe artisanale pour souffler le véhicule et ses trois occupants. L'engin explosif provient du maquis, et l'argent aussi prend la même direction. Deux jours avant cet attentat, un mouvement d'individus suspects a eu lieu entre la partie sud-ouest de Tizi Ouzou (Draâ El Mizan et Boghni) et la région de Larbaâ Nath Irathen et Aïn El Hammam, devenue depuis un nouveau repère terroriste. Les services de sécurité n'apprendront cette information qu'après l'attaque du véhicule de transport de fonds. L'un des aspects de la situation prévalant en Kabylie est la rupture des canaux de renseignements dont disposaient les services de sécurité. La lutte contre les groupes armés est depuis devenue plus aléatoire, avec pour conséquence la jonction entre les groupes islamistes traditionnels et les nouveaux gangs maffieux.

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