La société algérienne de distribution d'électricité et du gaz (SADEG) de Béjaïa a enregistré à fin novembre 2020 un cumul de créances impayées de l'ordre de 680 milliards de centimes, a révélé un responsable de cette filiale de Sonelgaz. «La part des créances détenues sur les ménages s'élève à 400 milliards de centimes. Le reste des impayés relève des administrations et des entreprises publiques», a-t-il déclaré, en faisant remarquer que le montant des factures domestiques non recouvrées est passé du simple au double depuis le début de la pandémie de la Covid -19. «Nous n'avons pas cessé d'inviter nos clients à honorer leurs échéances en leur accordant toutes les facilités. Il est impératif de récupérer notre argent pour assurer la continuité du service et surtout améliorer la qualité de nos prestations», a insisté le responsable de la Sadeg. Ce manque à gagner crève une trésorerie qui sonne creux et grève tout projet d'investissement, s'alarme-t-on. La situation est d'autant plus délicate que la SADEG est instruite de surseoir aux coupures d'énergie, en raison de l'insolvabilité qui frappe la plupart des ménages précarisés par la crise sanitaire. Advertisements
