Le programme de promotion de l'habitat rural, soutenu par l'Etat par le biais du Fonds national logement (FONAL), a le vent en poupe dans la commune de Timezrit. Une formule gagnante, qui suscite une large adhésion de la population locale, laquelle trouve en cette aide une opportunité inespérée pour donner corps à ses projets immobiliers. L'absence de l'offre des autres formules de logements, à l'instar du LPL ou du LPA, a fait refluer toutes les demandes vers le FONAL, faisant grimper du même coup les statistiques de souscription. «L'introduction de la possibilité de construction en surélévation a boosté ce programme», soutient un membre de l'exécutif communal. Notre interlocuteur souligne néanmoins que les quotas accordés à la commune sont dérisoires face à une demande culminant à des sommets vertigineux. «Nous avons 1200 dossiers en attente de traitement, alors que les quotas affectés annuellement au profit de notre commune sont de quelques dizaines d'aides seulement», nous apprend le responsable de l'APC. «Nous avons des demandes qui datent de janvier 2015, et qui n'ont pas beaucoup de chance d'être satisfaites. A moins que les pouvoirs publics revoient à la hausse la consistance des quotas alloués, ce que nous avons toujours réclamé au demeurant», a-t-il ajouté. Les responsables de la municipalité affirment avoir sollicité l'inscription d'autres formules de logements afin de desserrer l'étau sur le FONAL et permettre à beaucoup de souscripteurs d'avoir un toit. «Nous avons des poches de terrain disponible pour recevoir des projets immobiliers, de type LPA ou LPL. Nous avons entrepris une multitude de démarches pour solliciter l'affectation de ces formules de logement. Nous attendons un retour d'écho», a-t-on fait savoir. Des prétendants au logement FONAL résidant à la périphérie d'Akabiou, le chef-lieu de la commune, ont fait part de leur exaspération d'être soumis à une perpétuelle attente, sans pouvoir entrevoir le bout du tunnel. «Avec des listes qui s'allongent démesurément et des programmes au compte-gouttes, la chance que nos dossiers soient pris en charge s'amenuise chaque jour un peu plus», désespère un jeune père de famille. Advertisements