Malgré la baisse continue de ses recettes, l'APC de Bordj Menaïel peine à valoriser ses biens. Réhabilité à plus de trois millions de dinars, l'abattoir communal est toujours fermé alors qu'il devait être cédé aux enchères pour renflouer la trésorerie. Un élu à l'APC jette la balle aux services des Domaines «qui ont mis plusieurs mois pour nous communiquer le prix de l'adjudication, fixé 5,4 millions de dinars minimum». «Les domaines mettent souvent la barre très haut. On risque de ne pas trouver d'exploitants», s'inquiète-t-il. Même problème pour la crèche communale, fermée depuis plus de trois ans faute de gestionnaire. Son prix de cession a été fixé à 360 000 DA/mois alors que sa capacité d'accueil est de 20 enfants. «Les Domaines n'inventent rien. Ils appliquent un barème défini par la loi. Or, la logique voudrait que ce soit la commission d'adjudication de la commune qui fixe les prix. L'Etat doit changer la réglementation pour remédier à cette situation», soutient-il. L'APC compte céder aussi le marché El Djemaâ aux enchères. Néanmoins, le montant minimum de l'adjudication est arrêté à 10 millions/an, ce qui risque de dissuader les plus intéressés d'autant que le marché en question compte une cinquantaine d'étals uniquement. Advertisements