Peu d'aides pour une forte demande. Pas moins de 2000 citoyens de la commune d'Aït Yahia Moussa, au sud-est de Tizi Ouzou, attendent depuis plus de 5 ans l'obtention de l'aide des 700 000 DA attribuée par le Fonal pour pouvoir construire des habitations dans leurs terres. Cette formule de logement visant à stopper l'exode rural a bien réussi dans cette localité, mais les aides sont octroyées au compte-gouttes, suscitant le désarroi des postulants. «L'année passée, la commune a bénéficié d'un quota de 20 aides uniquement. On va les distribuer incessamment en tenant compte de l'ancienneté du dossier», précise le P/APC, Rabah Hamitouche, expliquant cette forte demande par l'absence de programmes de logements sociaux. Un problème dû, selon lui, «au manque de foncier, soulignant que 60% des terrains de la commune relèvent du domaine des forêts. On a fait des demandes pour déclasser certaines parcelles afin de réaliser des projets d'utilité publique. On n'a obtenu aucune réponse concrète», a-t-il déploré. Advertisements