A.Tebboune a ordonné le 22 août la réouverture des plages à partir du 25 août, dont celles fermées le 27 juillet à El Tarf, sur décision de la Commission de sécurité de la wilaya. Les contaminations à la Covid-19 avaient en effet marqué une hausse impressionnante attribuée, selon les praticiens de la santé, aux regroupements familiaux pour les fêtes ou aussi les enterrements. L'expérience vécue l'an dernier, par les nombreux vacanciers venus à El Kala et qui se sont fait piéger par la mise en place impromptue du couvre-feu, de la fermeture des commerces et des restaurants, des plages et surtout l'interdiction de circuler entre les wilayas, a découragé les estivants de revenir cette année quoiqu'on a pu constater leur présence en force avec les nombreux véhicules immatriculés de toutes les régions du pays. Ceux qui le pouvaient sont allés s'éparpiller sur les plages non gardées par les services de sécurité et les familles se sont contentées de prendre l'air en forêt ou en soirée après le couvre-feu, mais en dehors des boulevards surveillés par la police. Avant cela, le 18 août, le ministère de l'Education nationale a annoncé le report de la rentrée scolaire prévu le 7 septembre au 21 septembre dans toutes les régions du pays, autrement dit dans presque un mois. Ces deux mesures conjointes viennent de donner une chance inespérée aux estivants, notamment ceux venus des régions de sud du pays, privés cette année de plage et de fraîcheur, de pouvoir profiter de quelques jours de baignade. Mercredi, date de la réouverture, les plages n'ont pas été prises d'assaut. Il y a eu moins de monde et les gens semblent avoir pris la précaution de rester à bonne distance les uns des autres et autre bonne nouvelle pas de plagistes, pour barrer la vue avec leurs murs de tentes et imposer la location du matériel. On ne peut dire malheureusement la même chose des parkingeurs toujours à l'affût. Advertisements
