L'entêtement des citoyens à vouloir coûte que coûte construire sans se soucier des dangers d'électrocution a mené quelquefois à des accidents dramatiques. Le dernier en date est la mort d'un jeune homme électrocuté par une ligne de moyenne tension alors qu'il était en train de couler une dalle. Les câbles étaient à un mètre des travailleurs. Le jeune homme était conscient du danger, mais à un moment, il a oublié. Il soulève une barre de fer et touche par inadvertance les câbles et l'irréparable se produit. Aujourd'hui, tant au chef-lieu que dans les villages, les câbles frôlent les balcons et touchent les toits des maisons. Les citoyens tentent d'éloigner les câbles par des perches en bois. Ils déboursent des sommes élevées pour effectuer le déplacement des poteaux électriques. Sonelgaz exige 20 millions de centimes pour le déplacement d'un pylône électrique. Remplacer les anciens câbles sans protection par des câbles gainés revient, pour seulement une portée (distance entre deux poteaux), à 10 millions de centimes. Au vu de l'immense toile de câbles sur les habitations, les autorités devraient dégager des fonds pour leur remplacement par des câbles protégés.
