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Belaïd Benabdeslam, PDG du MDI-Alger
Le « Davos algérien » se tiendra du 18 au 20 mai prochain à El Oued
Publié dans El Watan le 16 - 05 - 2005

Le symposium international d'El Oued - que certains ont déjà surnommé le "Davos algérien" - ouvrira sa quatrième édition le 18 mai dans la résidence Eddhaouia de Djillali Mehri, à El Oued. Brahim Benabdeslam, directeur général de MDI-Alger Business School et organisateur du symposium, se confie à notre collaborateur à propos de cet événement qui va regrouper pendant trois jours l'élite du management algérien.
Le Symposium international d'El Oued en est déjà à sa quatrième édition. Outre son importance en tant qu'espace de débat économique, il a également le mérite de la régularité.
Effectivement, dès sa première édition, en 2002, notre ambition était de faire de cet événement une tradition. Avec les succès des éditions suivantes - 2003, 2004 et 2005 dans quelques jours - on peut dire que cette tradition est désormais une réalité. Un succès qui, à mes yeux, est le résultat de deux facteurs. Le premier c'est qu'à chaque fois, nous avons proposé à la discussion un thème particulièrement critique pour les managers algériens. Vous vous en souvenez sûrement, puisque vous nous avez accompagnés tout au long de nos rencontres. En 2002, nous avions retenu le thème de la globalisation et ses incidences sur le management des entreprises algériennes. L'année suivante, nous avons parlé de la co-production de valeur Etat-entreprise. Le thème de la rencontre de 2004 était consacré à la gestion du changement. Et cette année, c'est le thème des alliances stratégiques qui occupera nos discussions. Ce sont là autant de questions qui touchent directement les managers algériens. Aussi, le rendez-vous d'El Oued est-il devenu progressivement un must pour tous ceux qui partagent le souci de la performance de l'entreprise algérienne.
Pourquoi le symposium se déroule-t-il toujours dans la ville d'El Oued ?
Vous touchez là la deuxième raison qui explique la pérennité du symposium d'El Oued. Car c'est précisément le cadre exceptionnel offert par la ville d'El Oued - et en particulier les conditions extraordinaires que Djillali Mehri, le président d'honneur du symposium, met à la disposition des participants - qui donne à notre rencontre le prestige indispensable à un rendez-vous aussi important. La tradition que nous avons voulu établir devait s'accompagner par un ancrage en un même lieu. Et quel autre lieu que la ville aux mille coupoles pour accueillir aussi somptueusement nos invités ?
Les alliances stratégiques sont le thème que vous avez retenu cette année. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos attentes en choisissant ce thème ?
Le monde change ; et comme vous le constatez, l'économie est bouleversée par les phénomènes de la mondialisation. Pour rester compétitives, les entreprises doivent modifier leurs approches et leurs méthodes de gestion. Cela est vrai pour l'ensemble des entreprises dans le monde. Nos entreprises sont concernées de la même manière. Elles aussi devront changer leur façon de faire du business. En particulier, ce qui apparaît aujourd'hui comme une tendance lourde, c'est qu'aucune entreprise ne pourra résister aux forces du marché si elle reste recroquevillée sur elle-même. Au contraire, la compétitivité passe aujourd'hui par des alliances avec d'autres entreprises, pour conjuguer les atouts et partager les risques. Pour les entreprises algériennes, qui vont être brutalement soumises à des pressions concurrentielles extrêmes en raison des accords que tout le monde connaît, les alliances stratégiques constituent un puissant levier pour bâtir leur compétitivité dans le nouvel environnement concurrentiel qui se profile. Voilà pourquoi le thème des alliances stratégiques nous paraît d'une grande actualité pour les managers algériens.
On retrouvera sans doute ces préoccupations au niveau du programme du symposium ?
Nous avons organisé les travaux du symposium selon trois volets. Comme le thème des alliances stratégiques devient aujourd'hui une préoccupation majeure partout dans le monde, nous avons pensé utile de demander à des chercheurs qui travaillent sur le sujet de venir nous donner leur point de vue "académique". C'est pour cela que nous avons invité à El Oued des professeurs de stratégie venant d'institutions prestigieuses, comme les universités Paris Dauphine et Paris Sorbonne, les grands business schools, comme l'Edhec (Lille) et Audencia (Nantes). C'est là le premier volet. Le second volet, ce sont les témoignages d'entreprises qui ont engagé et réussi des alliances stratégiques. Et là, nous avons une surprise puisque ce sont des entreprises algériennes qui viendront témoigner. Car, voyez-vous, les entreprises innovantes algériennes, ça existe ! Trois managers algériens - l'un dans le secteur public et les deux autres dans le secteur privé - viendront nous parler de leurs expériences dans ce domaine.
Une question peut-être indiscrète : MDI-Alger est-il lui-même engagé dans des alliances stratégiques ?
Comme le monde de l'entreprise, celui de la formation en management, lui aussi, se globalise. Aujourd'hui, une business school ne peut pas se développer toute seule. Au contraire, on assiste partout à la constitution de réseaux de business schools qui établissent entre eux des relations diversifiées et très denses. MDI-Alger n'a pas d'autre choix que de s'engager dans ce même type d'alliances. Du reste, la raison majeure qui nous a vu changer de nom l'année dernière pour adopter celui de MDI-Alger est justement le souci de donner une dimension internationale à notre institution. Car le "i" dans MDI veut précisément dire "international". Cette dimension internationale, nous la développons en nouant des partenariats denses avec des business schools et des universités prestigieuses. Nous avons ainsi renforcé notre partenariat avec l'Edhec (Lille-Nice) qui date de 1996. L'année dernière, nous avons conclu des partenariats majeurs avec les universités Paris I Sorbonne et Paris Dauphine pour lancer deux MBA internationaux en finances et en marketing qui tournent déjà à MDI-Alger depuis décembre dernier. Quelques mois plus tôt, nous avons mis en place avec la Cegos - le leader européen de la formation continue en management -, un partenariat qui nous permet de proposer une vaste gamme de formations courtes aux entreprises algériennes dans pratiquement l'ensemble des spécialités. C'est ce saut qualitatif qui permet aujourd'hui à MDI-Alger d'être sollicité directement par les grandes entreprises algériennes pour les aider à réussir leurs projets de changement par la formation de leurs ressources humaines au plus haut niveau. C'est ainsi que nous sommes en train d'achever une vaste opération de formation pour le secteur de l'énergie et des mines. Cette opération - baptisée Energizing Change - a consisté à former à la gestion du changement, pendant 14 mois, l'ensemble des tops managers du secteur. Le succès du programme Energizing Change a été tel que d'autres entreprises, préoccupées par la recherche de plus grandes performances, ont demandé à MDI-Alger de concevoir pour elles des programmes similaires. C'est le cas d'Air Algérie et de la BADR avec lesquels nous venons de démarrer la formation de leurs top managers à la gestion du changement avec des programmes ad hoc se déroulant sur des périodes de dix mois. La dimension internationale de MDI-Alger sera renforcée encore davantage avec notre adhésion prochaine à l'EFMD (European Foundation For Management Development). L'EFMD est une association qui regroupe les grandes écoles européennes de business et qui délivre le fameuse acréditation EQUIS, l'une des trois plus prestigieuses accréditations mondiales qui reconnaît l'excellence de la formation supérieure en management.
Cette année, parallèlement au symposium, vous organisez le 1er Carrefour des entrepreneurs maghrébins. Est-ce une simple coïncidence ?
Non, il ne s'agit nullement d'une coïncidence. Bien au contraire, nous avons tenu à organiser concomitamment les deux événements en raison précisément du thème du symposium cette année. Car, pour les entreprises algériennes, le champ des alliances stratégiques est large et englobera tout autant les entreprises étrangères - européennes, asiatiques et américaines -, que les entreprises maghrébines. Et dans cette dimension maghrébine, le potentiel d'alliances est grand. C'est pour cette raison que le 1er Carrefour des entrepreneurs maghrébins trouve naturellement sa place au 4e Symposium international d'El Oued.
Pouvez-vous nous dire d'où vient l'initiative de réunir ce carrefour ?
C'est une initiative de quelques entrepreneurs maghrébins qui a été annoncée au mois de juillet de l'année dernière. Initiative qui a été accueillie avec enthousiasme par les managers maghrébins. Nous attendons à El Oued près d'une trentaine de patrons d'entreprises marocaines, tunisiennes, libyennes et mauritaniennes, tous représentant des entreprises parmi les plus marquantes dans leurs pays. Cette première rencontre vise à créer entre les entrepreneurs maghrébins des liens permanents qui leur permettront d'explorer les voies les plus efficaces pour nouer des alliances d'affaires.
Le rôle des médias est évidemment important pour relayer le symposium qui se tient loin de la capitale...
Ce que vous dites est vrai et je vous remercie de me donner l'occasion d'exprimer ma reconnaissance au journal "El Watan" qui dès le 1er symposium en 2002 nous accompagne en tant que partenaire média. Sa contribution à cet événement annuel est précieuse, car elle permet de relayer auprès du large public les enjeux économiques et managériaux de l'entreprise algérienne. En couvrant largement l'événement, les médias aident un grand nombre de citoyens à mieux comprendre les nécessités du changement et à mieux apprécier les initiatives qui sont prises par les entreprises compétitives. Voilà pourquoi nous considérons "El Watan" et ses collaborateurs comme nos alliés dans la bataille de la performance.


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