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Le rush des émigrés
commune de Bouzguène
Publié dans El Watan le 30 - 05 - 2005

Connue pour son importante communauté émigrée, la région de Bouzguène se prépare à accueillir des centaines de familles qui viendront retrouver leur pays. Très attachées à leur terre natale, elles viennent retrouver le pays des ancêtres, affichant une fidélité manifeste au village.
Ceux qui vivent au pays considèrent les émigrés comme des hommes providentiels. Et pour cause ! Les gens d'outre-mer ne se contentent pas seulement d'envoyer des mandats à leurs familles restées au pays, ils prennent en charge des constructions d'équipement dans leurs villages, lancent des chantiers générateurs d'emplois... C'est surtout la famille qui attend beaucoup de ses enfants partis en exil. Certains d'entre eux ont radicalement changé la situation de leurs familles. Depuis quelques jours, on voit passer au chef-lieu les premiers véhicules immatriculés en région parisienne ou dans les Bouches-du-Rhône. Si la plupart des émigrés arrivent avec leur propre véhicule, d'autres sont obligés de louer un taxi qu'ils doivent réserver depuis l'Hexagone au moins 15 jours à l'avance. La plupart des chauffeurs de taxi ont déjà leur liste d'émigrés à attendre à l'aéroport. La course varie entre 2000 et 3000 DA Les premiers signes annonciateurs du rush sont ces commerçants qui se mettent au diapason de ce retour des compatriotes nantis en améliorant le service et en présentant la meilleure marchandise avec des prix multipliés par deux. C'est le seul aspect négatif que relèvent les habitants du pays. Parmi les émigrés, on notera ceux qui reviennent chaque été. Des retraités, des salariés, leurs enfants et bien entendu leurs éternels 4x4 traînant une remorque. Dda Lahlou, à la retraite depuis plusieurs années, revient deux à trois fois par an. Il charge toujours une personne pour garder sa maison le temps de son absence. Dda Rezki Ath Rabah, lui aussi arrive au village dès le mois de mai. « Ce sont les meilleurs moments de ma vie », nous dit-il. Il reste près de quatre mois au bled avant de repartir au mois de septembre. D'autres, comme Makhlouf qui vit à Beziers, ne viennent pas souvent mais ne privent pas leurs enfants de vacances au village. La nostalgie aidant, ils réservent leur retour dès le mois de mars. Reste à se demander pourquoi ce vif regain d'intérêt à revenir chaque été au pays, après une décennie de rupture. Abonnés au câble (Canal Algérie et BRTV), les émigrés sont continuellement bercés d'images du pays. Kamal Tarouiht, a fait sur BRTV la promotion des villages de Bouzguène, les sites, les personnages historiques, les vedettes de la chanson qui ont appelé la communauté à venir se ressourcer et assister aux soirées des fêtes de mariage qu'ils animent durant les mois de juillet et août. Beaucoup de jeunes, partis avec un visa touristique il y a deux ou trois ans, ont tenté leur chance en contractant un mariage avec une binationale. D'autres ont préparé leur départ en fouillant dans les archives familiales en espérant dénicher un proche qui a guerroyé pendant la grande guerre. Hier, ils étaient chômeurs au bled, aujourd'hui ils sont devenus émigrés avec papiers, femme et voiture. En les voyant arriver, les jeunes du pays les regardent avec envie. L'arrivée des familles émigrées, même si elle est bien perçue par tous les villageois, réveille chez tous les jeunes un sentiment de tristesse de ne pouvoir réalise leur rêve. Celui d'aller sous des cieux plus cléments, où il est possible d'avoir un travail et une vie familiale.

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