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Oum El Bouaghi
Une ville grandissante
Publié dans El Watan le 21 - 06 - 2005

Depuis l'indépendance jusqu'à nos jours, tout le pays - d'Est en Ouest, du Nord au Sud - n'a pas fini sa politique de construction. Partout où l'on va, on assiste au ballet incessant des grues géantes qui promènent leur long bras d'acier tantôt à droite, tantôt à gauche.
Les blocs d'habitation poussent comme des champignons. Ainsi, les hameaux ont pris des allures de petits villages, et les bourgades se sont métamorphosées en bourgs grouillants et insaisissables, tant leurs tentacules s'élancent dans toutes les directions ; les bourgs sont devenus de grandes villes et les villes de province des métropoles s'étendant sur plusieurs kilomètres carrés. Dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, le même phénomène s'est produit, propulsant des bourgades au rang d'agglomération. C'est le cas de Zorg, Bir Ouanas, Bir Rogaâ, Djazia, Sidi R'Ghiss... Mais si les cités ont fleuri un peu partout, parfois de façon anarchique, les infrastructures de base n'ont pas suivi. Trottoirs et rues ne sont pas revêtus de goudron. Parfois, il n'y a pas de bordures délimitant la rue des trottoirs. Presque toutes les nouvelles cités offrent un spectacle peu avenant, pour ne pas dire repoussant. De Aïn M'lila à Dhalaâ, en passant par Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi, Aïn Beïda et Meskiana, c'est le même topo : des rues poussiéreuses, des maisons sans crépissage et des trottoirs nus. Il semble que les APC n'aient pour seule mission que de s'occuper et d'entretenir uniquement les centres-villes. Elles focalisent l'attention des édiles au détriment des quartiers périphériques où même les herbes sauvages profilèrent, comme s'il s'agissait de lieux désertés. Dans beaucoup de cas, on se pose la question : où est passé le civisme ? Comment le citoyen se laisse-t-il submerger par tant de saleté ? On n'y comprend plus rien ! Certains prétendent que cet état de fait est engendré par les gens venus de la campagne, lesquels n'ont pas les réflexes propres à la vie en cité urbaine. On les affuble de toutes sortes de tares. Ils sont en quelque sorte responsables de la déliquescence des cités, alors qu'ils n'en sont nullement coupables. Le marasme est à chercher ailleurs. En réalité, les villes, à l'instar de Aïn Beïda ou de Aïn Fakroun, ont pris des proportions en inadéquation avec ce qu'exige une urbanisation moderne. Comme cité, les rues sont dépourvues de trottoirs et les bâtisses d'hauteurs inégales, offrant un spectacle anarchique. Un citoyen de nous dira : « Nos villes ressemblent à de gros douars où il y a trop de poussière en été et trop de gadoue en hiver. Nous n'avons plus le droit de porter des vêtements neufs, au risque d'être salis ! » Mais ce qu'il faut déplorer par-dessus tout, c'est le non-aménagement d'espaces verts dans chaque nouveau quartier. Toutes les parcelles demeurées libres ont été morcelées puis attribuées à de riches personnes pour en faire de gros cubes de béton. Ici la verdure a peu de place, sauf chez le citoyen qui a aménagé un petit coin vert dans sa demeure. Les APC tentent tant bien que mal, à chaque printemps, de remédier à cette situation en plantant quelques arbustes. Cependant aussitôt plantés, des garnements les déterrent. Les écologistes, qui d'aillleurs ne courent pas les rues, se battent pour préserver la nature de l'avancée trop rapide du béton. Rien n'y fait, les bâtisseurs imposent leur diktat et accaparent goulûment de nouveaux terrains pour y planter des piquets, aux lieu et place des arbres. Un autre citoyen nous confie : « Il faut tout faire pour empêcher le hameau de devenir un bourg et le bourg de se transformer en ville. » Ça veut tout dire !

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