Ayant son siège à Alger, l'Agence africaine de biotechnologie (AAB) est une organisation intergouvernementale composée de 16 pays : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, le Sénégal, le Burkina Faso, le Nigeria, le Cameroun, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Ghana, l'Ethiopie, le Zimbabwe, le Kenya et l'Ile Maurice. L'AAB, représentée par Boukhmis Harouadi, a signé, la semaine dernière à Alger, le premier protocole de coopération avec l'International Center of Genetic Ingeneering and Biotechnology (ICGEB), représenté par Decio Repandelli. Ce protocole privilégie l'échange d'informations en couvrant un large éventail de questions d'intérêt commun. Il s'agit surtout du développement et de l'utilisation des biotechnologies dans les domaines de l'agroalimentaire, la santé humaine et animale, l'environnement et la biodiversité. Les programmes de formation, les projets de recherche et les programmes de transfert technologique sont autant de vecteurs qu'offre l'ICGEB pour faire bénéficier de ses services les entreprises des pays en développement. A signaler que l'AAB a démarré ses activités le 12 octobre 1997, alors que l'ICGEB a commencé les siennes en 1987, au départ en tant que programme de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), puis depuis 1994 en tant qu'organisation autonome. Ce sont l'Italie et l'Inde qui sont les principaux souteneurs financiers de l'ICGEB, mais il y a également les efforts de 52 gouvernements et les 420 chercheurs, techniciens et administrateurs des deux composantes de ce centre situées à Trieste (Italie) et à New Delhi (Inde). L'AAB produit un bulletin périodique spécialisé intitulé A Biotech qui rend compte des activités de cette agence.