La virée de Amar Ghoul dans la wilaya de Tipaza s'est articulée autour de trois points. D'abord au niveau du port du chef-lieu de wilaya. Le sous-secteur port au niveau de la wilaya de Tipaza a bénéficié d'une enveloppe financière de 4,7 milliards de dinars, une affectation qui rentre dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009. Le ministre a attiré l'attention sur l'appellation afin de faire la différence entre un port de plaisance et de pêche et un port de pêche et de plaisance. La vocation principale du port de Tipaza est la plaisance, ce qui n'est pas le cas pour ceux de Bouharoun, Cherchell et Gouraya. Les aménagements au sein des infrastructures portuaires doivent répondre aux besoins et aux nécessités des vocations de chaque port. Dans le cadre de l'aménagement du littoral, chaque port possède ses spécificités. Les architectes, les paysagistes et les spécialistes en esthétique doivent être sollicités. « Les aménagements des espaces seront impérativement économiques, fonctionnels et rationnels », exige Amar Ghoul, qui a demandé aux responsables de se référer au port d'El Djamila (Aïn Benian). L'aménagement du port de plaisance et de pêche de Tipaza a bénéficié initialement d'une enveloppe de un milliard de dinars et d'une seconde de réajustement d'un montant de 2,3 milliards de dinars dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009. Des travaux engagés transformeront cette infrastructure portuaire en un espace de repos, d'attraction, de loisirs et d'évasion, en mesure de valoriser les richesses artisanales et culturelles locales. A Bou Ismaïl, c'est le projet de confortement du front de mer qui a fait l'objet de la seconde halte. Le coût du projet s'élève à 61 935 822 DA. Les travaux ont été lancés en septembre 2004. Le taux d'avancement de ce projet est à 65 %. La longueur de l'ouvrage s'étend sur 610 m. Le membre du gouvernement a proposé l'agrandissement de la protection vers la mer, en procédant à l'enrochement et l'ensablement, compte tenu des possibilités existantes sur le site. « Il faut être créatif et en mesure d'innover. Il faut avoir une vision futuriste et la gestion doit être moderne pour sortir des sentiers battus, enchaînera-t-il, il faut inclure les accès pour les handicapés également sans perdre de vue le volet esthétique de ce lieu », ajoutera-t-il. Amar Ghoul a répondu favorablement à la demande des responsables de la wilaya, en octroyant une rallonge financière de 60 millions de dinars pour des travaux supplémentaires sur ce site. Néanmoins, le ministre des Travaux publics a exhorté les responsables locaux à relancer les travaux de dragage qui restent à réaliser et ceux inhérents au revêtement du port de Bouharoun. Le troisième et dernier point inspecté concerne la première tranche de la voie express qui relie Mazafran à Cherchell, d'une longueur totale de 75 km. Le tronçon Mazafran-Bou Ismaïl d'une longueur de 7,480 km risque d'enregistrer un retard, en dépit d'un taux d'avancement appréciable en terrassement estimé à 30 %, alors que le chapitre des ouvrages d'art atteint seulement 5 %.
