Les malfaiteurs ont commencé à «caillasser» la voiture avant de surgir des buissons situés à proximité du mausolée de Sidi Abdelkader pour, ensuite, sous la menace d'armes blanches, délester les victimes de leur argent et de leurs téléphones portables. Le gang des encagoulés qui sévit au plateau de Sidi Abdelkader a encore fait parler de lui, récemment, en s'attaquant à un groupe de jeunes promeneurs. Le scénario mis en place par les bandits semble obéir à une logique de violence bien modelée. Alors qu'ils se dirigeaient vers le plateau éponyme, les jeunes hommes qui étaient à bord d'un véhicule ont été surpris par l'attaque soudaine d'une bande composée de quatre malfaiteurs encagoulés. Les malfrats ont commencé à «caillasser» la voiture avant de surgir des buissons situés à proximité du mausolée de Sidi Abdelkader. Sous la menace d'armes blanches, les victimes de cette agression ont été délestées de leur argent et de leurs téléphones portables. Selon notre source, cet assaut sur des promeneurs paisibles s'est déroulé aux environs de 18h. Les jeunes promeneurs partis pour une virée dans ce cadre bucolique n'ont pas eu le temps de contempler la magnifique baie d'Oran. «Nous aimons venir à cette heure automnale pour regarder décliner le soleil. C'est la première fois que nous sommes attaqués de cette façon», témoigne une victime. Intensité de l'agression Pour rappel, une femme a été dernièrement attaquée par une bande de quatre malfaiteurs encagoulés à mi-chemin de la chapelle de Santa Cruz. La victime, qui s'était arrêtée en bordure de route pour téléphoner, a été surprise par l'intensité de l'agression. Son véhicule a été endommagé par les pierres lancées par les bandits avant de la détrousser. Dans le même contexte, la famille du consul général de France à Oran a été dernièrement agressée au niveau de la corniche supérieure. Elle s'apprêtait à pique-niquer quand elle a été prise à partie par une bande de malfrats encagoulés. La famille du diplomate français n'a dû son salut qu'au sang-froid du fils du consul général qui a réussi à les faire rebrousser chemin. Plusieurs témoignages recueillis auprès de citoyens agressés font état de la présence de deux ou trois bandes de malfrats distinctes qui semblent se «partager» le plateau de Sidi Abdelkader et les environs de la chapelle de Santa Cruz. Des automobilistes ont eu la désagréable surprise de faire les frais de ces bandes qui écument les lieux au grand dam des familles et des randonneurs.
