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«Le peuple marocain veut une véritable démocratie et une justice sociale»
Abdellah Elharrif. Secrétaire national de Annahdj Addimocrati (voie démocratique)
Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2011

- Des manifestations pour le changement démocratique sont organisées aujourd'hui dans plusieurs villes du Maroc. Vous êtes à Casablanca où vous participez, place Mohammed V, à l'une de ces actions organisée par le Mouvement du 20 février. Quel est le niveau de la mobilisation populaire ?
A l'heure où je vous parle, le sit-in a mobilisé entre 3000 et 5000 manifestants à Casablanca. C'est important de le dire, il s'agit d'une action unitaire avec des slogans et mots d'ordre communs à tout le monde. Toutes les sensibilités politiques y sont représentées. Les manifestants scandent «Non au despotisme», «Oui à une véritable démocratie». Les Marocains revendiquent plus de libertés ; une nouvelle Constitution démocratique qui institue l'égalité entre les hommes et les femmes ; la reconnaissance de tamazight culture et langue nationale. Il y a une forte adhésion autour de ce mouvement des jeunes. Dans les autres villes, il y a aussi une grande mobilisation. A Marrakech, Tétouan, Nador, Fès… A Rabat, d'après les informations que j'ai pu avoir, les manifestants seraient plus de 10 000. A Inzegane, au sud d'Agadir, la manifestation a réuni, m'a-t-on dit, plus de 10 000 personnes aussi. Cette dynamique amorcée par un mouvement de jeunes qui se fait appeler Mouvement du 20 février et regroupe les syndicats, des composantes de la société civile comme l'Association marocaine pour la défense des droits humains (AMDH), des partis de gauche dont Annahj Addimocrati, le Parti socialiste unifié, le Parti de l'avant-garde socialiste démocratique, le Parti du congrès Ittihadi, les islamistes de l'Association non agréée Al Adl Wal Ihsane, le Forum vérité et justice…
- Ces manifestations sont, semble-t-il, tolérées par le gouvernement… Qu'est-ce qui explique cette nouvelle posture ? Un recul tactique ?
Effectivement. Elles sont tolérées pour le moment et ne font pas l'objet de répression policière. Elles se déroulent pour le moment dans une ambiance «bon enfant». Aucune formation politique ne met en avant des slogans partisans. Maintenant, pour ce qui est de l'attitude du gouvernement, je ne suis pas dans ses secrets. Je trouve que c'est une bonne chose, en espérant que ça va continuer pour imposer une véritable démocratie, une justice sociale dont notre peuple a plus que besoin.
- Les Marocains éprouvent une soif de libertés, ils veulent une justice sociale parce qu'il y a trop de misère, trop de chômage, d'analphabétisme...
Les services sociaux ont été, ces dernières années, démantelés. Les politiques néolibérales ont jeté le peuple dans la pauvreté. Les jeunes qui représentent l'avenir du pays – et ce sont eux qui sont actuellement aux commandes de ce mouvement –sont les premières victimes de ces politiques néolibérales.
Ils ont pris conscience que si, aujourd'hui, ils ne trouvent pas de travail, de logement, ne bénéficient pas d'un système performant d'enseignement, c'est à cause des choix qui ont été faits. Cette prise de conscience est porteuse d'espoir pour l'avenir.


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