Les étudiants inscrits en filière interprétariat à l'institut des langues de l'université Hadj Lakhdar sont en grève depuis jeudi dernier. Posant le problème quant à leur devenir en post-graduation, ils s'insurgent contre le décret ayant annulé cette filière des langues vivantes dans sa forme ancienne, sans concertation ni aucune explication. Les étudiants, déstabilisés par cette décision qui les prive de poursuivre leurs études, demandent à leur tutelle d'élaborer une stratégie à même de permettre l'équivalence entre la licence et le Master I. Ils demandent aussi à ce que les licenciés de l'ancien système puissent poursuivre leurs études en accédant au Master II. Hier, les protestataires ont fermé le siège du rectorat, empêchant le personnel, y compris le recteur, d'accéder aux bureaux. Le refus de communication semble les avoir déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Par la même occasion, les futurs interprètes ont soulevé des problèmes liés aux conditions d'études, notamment celui des stages, la dotation de leur département de laboratoires bien équipés et d'Internet, comme ils demandent aussi à ce que le problème des mémoires de fin d'études soit solutionné.