En dépit des volumes en réserve, la disparité dans la distribution d'eau dans cette wilaya devient chronique. a l'origine de cette situation, il y a la forte demande de certains branchements des nouvelles extensions de la ville. La wilaya de Guelma recèle d'importantes ressources hydriques. Le volume mobilisé en eaux souterraines et superficielles dans cette wilaya est de 152 millions de mètres cube par an. Le barrage de Bouhamdane, en plus des 62 forages destinés à l'alimentation en eau potable, constituent, à ce jour, ses principales réserves. Malgré les volumes en réserve, la disparité de la distribution d'eau à Guelma devient chronique. A ce sujet la directrice du secteur de l'hydraulique nous déclare à la veille de la journée mondiale de l'eau: «À Guelma-ville, 20% de la population reçoivent de l'eau H24, 65 % ont entre 2 à 16 heures de desserte par jour, et enfin 15% n'auraient de l'eau qu'un jour sur deux.» Les raisons de cette situation, avance notre interlocutrice, sont imputables à la forte demande sur certains branchements, notamment les nouvelles extensions de la ville. Concernant la vétusté du réseau d'AEP, du chef-lieu et d'autres villes de la wilaya, qui, faut-il le souligner, constitue également un frein majeur à un bon transport du précieux liquide jusqu'au robinet du consommateur, elle nous confie : «Une étude diagnostique des réseaux d'AEP sera incessamment lancée par l'Algérienne des eaux. Mais je peux vous confirmer d'emblé que la wilaya de Guelma est en retard par rapport aux wilayas voisines.» Et d'ajouter: «Cette étude fera ressortir toute les tares.» Pour équilibrer la distribution de l'eau, la station de traitement des eaux du barrage de Bouhamdane sera incessamment dotée d'une deuxième conduite d'adduction de 500 l/s destinée à l'alimentation du chef-lieu, nous dit-on. A titre informatif, le barrage de Bouamrane a atteint 185 millions de mètres cube d'eau dont 40 millions sont destinées à l'irrigation. Ce barrage produit quotidiennement 36 000 m 3 d'eau destinée à l'AEP.