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Réaction du RCD : «Le chef de l'Etat invite à un replâtrage du système»
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Publié dans El Watan le 17 - 04 - 2011

Pour laborieuse qu'elle soit, l'intervention du chef de l'Etat a le mérite de confirmer une donnée : le système politique algérien est fossilisé. Aucun écho de l'exaspération populaire ne l'atteint et, inversement, son propos ne s'adresse pas au citoyen.
Après des mois d'émeutes et de manifestations, onze morts, dont six par immolation, un spectre sort de l'ombre pour annoncer que le système en place revendique un bilan moral, politique, économique, social et sécuritaire des plus honorables.
Il suffirait donc d'y apporter quelques retouches pour lui assurer plus de crédibilité et de performance. La corruption qui ronge l'Etat et la société, les manifestations violemment réprimées, la misère sociale, la détresse de la jeunesse, la censure qui étouffe la nation n'ont même pas été évoquées.
D'entrée, le chef de l'Etat minimise les bouleversements historiques caractérisant les scènes nationales et régionales et qui, ailleurs, ont conduit certains dirigeants à la lucidité, au courage mobilisant, dans la foulée, intelligence et énergie. Plus fondamentalement, le discours du 15 avril souligne le refus obstiné du régime de se départir de sa tentation tutélaire pour se concevoir comme un acteur politique parmi d'autres. Cette hégémonie originelle est à la base de toutes les annonces faites par le chef de l'Etat.
La révision de la Constitution subira les mêmes procédures que les précédentes : la scène politique, noyée par une multitude d'intervenants décongelés pour la circonstance, sera invitée à présenter des amendements au chef de l'Etat à qui il reviendra d'en apprécier la pertinence et la conformité avec «les valeurs fondamentales de la société» avant de les soumettre à adoption au Parlement ou, accessoirement, par voie référendaire.
Les media audiovisuels, instrument de transmission de la désinformation et de la régression nationales, sont encouragés à parfaire leur propagande.Sur la scène internationale, l'Algérie, toujours nostalgique de la pensée unique, assume ses solidarités, voire ses complicités avec les massacres des dictateurs de Tripoli, Damas, Sanaa, Khartoum ou Abidjan ; cette parenté cache mal la volonté de délivrer un message implicite à la revendication démocratique algérienne.
Au-delà des luttes de clans, probablement à l'origine de cette intervention, la dernière sortie du chef de l'Etat porte la marque de fabrique d'un système solidaire qui essaie de rejouer le scénario d'Octobre 1988 au cours duquel le détournement et la perversion des luttes démocratiques des années 1980 ont permis la relance d'une doctrine finissante par la pollution politique et le contrôle médiatique.
Le replâtrage du système auquel invite le chef de l'Etat a été testé à maintes reprises.
Il a systématiquement conduit à la prolongation et l'aggravation de la crise, faisant de l'Algérie le terrain de prédilection du terrorisme international et, plus généralement, le champ d'action du crime organisé à partir duquel se recycle l'argent des prédateurs nationaux et étrangers.
Pathétique et dangereux à la fois, ce discours a le mérite de couper court à toute spéculation sur les virtualités de réformes qui émaneraient de l'intérieur du système.
La décantation se précipite. Les patriotes veulent sauver l'Algérie par un changement de système, les potentats travaillent à son maintien par un statu quo suicidaire qui tourne le dos à l'histoire. Le RCD


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