Médecins, fonctionnaires, juristes et retraités se sont rassemblés pour donner libre cours à leurs souvenirs qu'ils ont évoqués dans une ambiance où l'émotion le disputait à la bonne humeur. Les anciens élèves du lycée Abdelkader Azza de la ville de Sidi Bel Abbès se sont réappropriés, lors de récentes retrouvailles, l'établissement qui a vu défiler un pan entier de leur jeunesse. Organisé par la toute nouvelle association des anciens élèves dudit lycée, la rencontre a regroupé de nombreux convives dont certains, vivant ailleurs, ont dû faire de longs déplacements pour y assister et partager les moments de joie que procure une telle opportunité. Médecins, fonctionnaires, juristes et retraités venus de diverses régions se sont rassemblés pour donner libre cours à leurs souvenirs qu'ils ont évoqués dans une ambiance où l'émotion le disputait à la bonne humeur. Assurément réjouis par ces retrouvailles, les anciens élèves du lycée ont pu se remémorer leurs parcours scolaires, sans oublier les multiples récits anecdotiques vécus par les uns et les autres. Histoire de ressusciter quelques instants d'un passé scolaire que d'aucuns appellent déjà le «bon vieux temps». En effet, il n'en fallait pas plus pour susciter un brin de nostalgie chez les participants. Mettant à profit sa présence à la rencontre, Redouane Kheddam, ancien élève du lycée Abdelakfer Azza, et acculement directeur de l'éducation de la wilaya de Sidi Bel Abbès, n'a pas caché sa satisfaction quant à l'organisation d'une telle rencontre qui, dira-t-il, a pour effet «de contribuer à renouer et consolider les liens d'amitiés tissés en pleine jeunesse». Cependant, si ces retrouvailles n'ont pas manqué de mettre du baume dans le cœur des convives, il n'en demeure pas moins que, certains d'entre eux, visiblement sceptiques ont toutefois suggéré, en marge de la rencontre, la tenue d'une nouvelle assemblée générale élective estimant que «la précédente s'est déroulée en l'absence de la majorité des anciens élèves du lycée». Un point de vue purement méthodologique qui, diront-ils, écarte toute idée d'exclusion, de marginalisation ou de mainmise sur l'association.
