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Des chalets affectés aux cas sociaux
Crise de logements à Boumerdès
Publié dans El Watan le 18 - 12 - 2005

Les chalets attribués aux sinistrés du séisme du 21 mai 2003 continuent d'alimenter les discussions, de figurer à l'ordre du jour de réunions diverses et de nourrir les convoitises à Boumerdès. Ils ont même été l'objet de « transactions » illégales. Ce qui a fait réagir le premier responsable de la wilaya.
En effet, Ali Bedrici a annoncé, il y a quelques jours, une série de mesures destinées à faire régner la légalité dans ce chapitre. Entrer autres mesure, le wali a dit qu'il sera procédé au transfert de ces habitations à l'OPGI qui se chargera désormais de prélever un loyer « modéré », a-t-il insisté sur tous ceux qui en ont bénéficié ou qui en bénéficieront dans le cadre social. M. Bedrici insiste toutefois que le payement du loyer ne touchera pas les sinistrés qui continueront à y habiter gratuitement jusqu'à leur relogement. S'excusant d'avance d'importuner peut-être un peu les résidents des sites de chalets, dont la majorité se conduit d'une manière exemplaire, et qui force le respect, le premier responsable de la wilaya a annoncé la constitution d'une commission qui va enquêter sur le sort réservé à tous les chalets installés sur le territoire du département. Car beaucoup de cas de « location », voire de vente de ces habitations ont été rapportés. « Les coupables seront traduits devant la justice », a promis M. Bedrici. « Afin d'avoir toujours un œil sur ces habitations, il sera procédé à l'installation d'antennes de l'OPGI aux riverains au niveau de tous les sites. Cela va permettre à la fois d'entretenir les sites et de garantir un minium de sécurité pour les chalets », dira-t-il encore. Les citoyens, dont les habitations avaient été classées « orange 4 » après le séisme et à qui des chalets ont été attribués en attendant de conforter leur maison, seront obligés de les abandonner pour rejoindre leur maison une fois sûr que les travaux sont achevés et que celles-ci sont habitables. « S'il le faut, on fera appel à la force publique pour les faire sortir ». Car s'il est vrai que dans beaucoup de cas, comme à la cité 1200 Logements de Boumerdès, les travaux de réfection des logements ont été bâclés, il est tout à fait vérifiable qu'une catégorie de citoyens refusent de sortir des chalets dans le seul but de les garder afin que d'autres, qui seraient dans le besoin, ne viendraient pas les occuper. Les déclarations du wali ont fait suite aux débats houleux que ces habitations ont suscité lors de la dernière réunion de l'APW. En effet, le débat sur l'usage des terres agricoles pour des projets de construction de logements et d'équipements publics a débordé sur la récupération des assiettes ayant servi de sites de chalets. Mais tous les élus à cette assemblée sont d'accord que ces terres (300 ha) ne peuvent plus être utilisées pour l'agriculture. D'où leurs propositions qui se résument en deux points : démanteler des chalets pour construire sur place beaucoup plus de logements en dur et/ou transformer les sites de chalets situés au bord de la mer en villages touristiques. Dans tous les cas, il ne s'agit de rien moins que de revoir l'affectation des terrains ayant accueilli les chalets. Mais du côté de l'administration, on semble déjà trancher cette question. Car le wali de Boumerdès répondra que « d'une manière générale, les chalets serviront d'habitations provisoires dans le cadre social, et à ce titre, leur affectation doit obéir aux mêmes règles de transparence qui s'appliquent à ce genre d'habitations (obligation d'afficher les listes des bénéficiaires par exemple). Mais cela ne nous empêche pas de nous en débarrasser là où ils ne sont pas indispensables : à Hammadi, nous sommes en voie d'en démonter une cinquantaine. Nous avons déjà contacté la SNVI pour venir le faire », a-t-il déclaré. Bien que leur « durée de vie » soit limitée comme l'a déclaré le premier responsable de la wilaya de Boumerdès, les chalets qui passent des sinistrés aux cas sociaux sauront « vivre » beaucoup plus vieux que l'on pense, puisqu'ils ont déjà pris la voie des fameuses cités de recasement qui font aujourd'hui la plupart des bidonvilles. Surtout si des modifications et des extensions viennent à être tolérées. Un autre subterfuge contre lequel l'administration devait se prémunir : la cession du chalet à un proche lorsque l'occupant légal a bénéficié d'un logement. Sous aucun prétexte, un citoyen ne devrait y habiter sans avoir eu la décision de la commission chargée de l'étude des dossiers des cas sociaux.

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