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Pour la politisation des mouvements de revendication
Séminaire du RAJ à l'occasion du 5 Octobre
Publié dans El Watan le 05 - 10 - 2011

Etudiant-enseignant : quelle voie pour la démocratisation de l'université algérienne ?» est l'intitulé de la table ronde organisée hier dans le cadre du séminaire sur le 5 Octobre 1988 initié par le Rassemblement Action Jeunesse (RAJ).
Les invités de la deuxième journée du séminaire, qui s'est clôturé hier, ont évoqué plusieurs sujets relatifs à l'université. Djamel Bahloul, enseignant à la faculté de droit de Béjaïa, affirme amèrement que «la représentation syndicale universitaire a été soudoyée par le pouvoir». «L'actuel Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES), coordonné par Anis Rahmani, est affilié au clan du Président», indique-t-il, tout en précisant que «le frère du chef de l'Etat, Saïd Bouteflika, anciennement enseignant à l'université de Bab Ezzouar, active ses réseaux pour parasiter le mouvement de revendication des enseignants».
Selon lui, «la contestation des enseignants ne doit pas se résumer à revendiquer une hausse des salaires ou un logement de fonction. Il faut d'abord réclamer la liberté syndicale pour arracher tous les droits». Pour revenir au thème, il pense que «la démocratisation de l'université repose sur l'autonomie de la prise de décision, y compris le volet des finances». M. Bahloul a longuement parlé du système licence-mastère-doctorat. «Le LMD a été imposé par le gouvernement sans consultation ni débat. Dans un monde globalisé, les financiers anglo-saxons veulent professionnaliser la formation universitaire.» Cependant, poursuit-il, «l'université algérienne n'est pas prête pour l'appliquer».
Hamzaoui Farid est membre de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE), section d'Alger ; il estime pour sa part que «les citoyens algériens et les étudiants en particulier sont les esclaves d'un régime tyrannique qui ne veut pas ouvrir le dialogue démocratique». Il enchaîne en indiquant qu'«il est possible de démocratiser l'université algérienne à travers une meilleure gestion». M. Bahloul reprend la parole pour insister sur la préservation du rôle républicain de l'université, ce qui «permettra la participation de tous les acteurs malgré leur différence idéologique».
La réalité est difficile à ignorer. Pour M. Bahloul, «la force de la contestation universitaire a été divisée». «Le pouvoir algérien a tout fait pour casser les forces autonomes. Le DRS a dépolitisé l'université car elle est la matrice de la société», regrette-t-il.
Un autre membre de la CNAE, Fouad Ouicher, de la faculté de Béjaïa, pense que «des pseudo-représentants tiennent des cercles pour propager un discours religieux (salafiste) pour décrédibiliser nos revendications». Le débat qui a suivi les interventions a permis à l'assistance, composée en majorité d'étudiants et d'universitaires, de donner son avis et d'apporter divers témoignages.
Selon Hassan Wail El Karmouni d'Action jeunesse Maroc, il faudrait, dans le royaume chérifien, «dépenser au moins 50 000 euros pour pouvoir accéder au palier de mastère. Ce qui contraint les universités à se vider de cadres de la recherche scientifique». Un invité juge qu'«il ne faut pas réduire les problèmes de l'université à la mauvaise gestion (…). La question du médiocre contenu des cours et le faible budget accordé au secteur de l'enseignement supérieur sont primordiaux».
Et à M. Bahloul de conclure la table ronde en disant : «Tant que les revendications ne sont pas politisées, les mouvements de contestation dans les universités ne réussiront pas, sans pour autant que leur animation soit tenue par des politiciens.»


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