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«La grève est un mal inévitable»
Idir Achour. Secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie (CLA)
Publié dans El Watan le 12 - 10 - 2011

- L'école algérienne est dans l'impasse, selon l'appréciation de tous. Sans l'amélioration des conditions sociales des ressources humaines de cette école, il n'y a pas d'issue. Les syndicats autonomes sont-ils arrivés à faire passer ce message, avec les différents débrayages observés jusque-là ?
Le CLA, ainsi que d'autres syndicats du secteur de l'éducation, s'inscrit dans la défense de l'école publique. La sauvegarde de cet acquis ne peut, certes, passer sans la défense de la corporation des enseignants, mais aussi la lutte pour l'amélioration du contenu des programmes.
Les programmes les plus performants ne peuvent être inculqués dans les conditions de précarité actuelles : surcharge des classes, modes de recrutement louches et conditions socioprofessionnelles qui laissent à désirer.
- Les parents d'élèves expriment leur inquiétude par rapport aux mouvements de protestation trop répétitifs, selon eux. Quelle est la réponse des syndicats autonomes qui ont initié cette grève ?
Nous considérons que les préoccupations des parents sont légitimes. Nous sommes nous-mêmes des parents d'élèves et la responsabilité du parent n'est pas uniquement de se manifester le jour de l'exclusion de son enfant après son échec, à la fin de l'année, mais plutôt d'éviter d'en arriver là. Nous sommes conscients qu'il est temps d'arracher des conditions à même d'obliger les pouvoirs publics à revoir leur copie en matière de disponibilité des classes, qui sont actuellement surchargées. Certes, nous demandons une situation sociale meilleure pour les travailleurs, mais nous avons aussi des revendications pour un meilleur rendement.
Il ne faut pas accuser l'enseignant de tous les maux parce qu'il réclame ses droits les plus légitimes. Les enseignants plaident aussi pour l'amélioration des conditions de scolarité des élèves et la généralisation des cantines scolaires, ce qui relève aussi des préoccupations des parents. La grève est un mal inévitable.
- Le ministre pousse-t-il au pourrissement en multipliant les sorties médiatiques dans lesquelles sont contredites vos requêtes ?
A mon avis, c'est de l'intimidation. Dire que les problèmes des enseignants sont définitivement réglés, c'est du pur mensonge. Une étude faite sur le régime indemnitaire des différents corps de la Fonction publique révèle une injustice à l'égard des travailleurs de l'éducation, privés chaque mois de 10 000 DA de primes et d'indemnités accordées aux autres fonctionnaires. Si le ministère a rétabli les travailleurs de l'éducation avec 4000 DA, d'autres primes n'ont pas encore été attribuées. Vous le voyez bien, le ministère n'a fait que réparer une partie des erreurs commises à l'égard des enseignants et autres travailleurs du secteur. Il reste encore à régler le problème du statut particulier qui définit l'évolution de la carrière de chaque travailleur et d'instaurer un barème pour les promotions. Nous défendons aussi des acquis concernant la retraite, la médecine du travail et une décentralisation des œuvres sociales. A part le régime indemnitaire, M. Benbouzid n'a soufflé mot sur les autres réclamations, plus importantes à nos yeux.
- Le CLA a réalisé une réflexion sur le programme scolaire et a tiré la sonnette d'alarme concernant les lacunes enregistrées. Assisterons-nous un jour à une grève des syndicats autonomes pour l'amélioration des programmes et de leur contenu ?
Ce sera la deuxième étape. Les pouvoirs publics devraient organiser un débat sur l'école et trouver des solutions en urgence. Aucune solution ne trouvera un terrain propice d'application si les acteurs de l'école, les enseignants et les élèves, ne trouvent pas le minimum de conditions pour réaliser ces objectifs.
Il est clair que les enseignants, tout comme les parents, activent pour qu'on fasse valoir une école qui vise à réaliser un projet de société viable. Pour le moment, nous avons l'impression que les pouvoirs publics, en maintenant les enseignants dans la précarité, mettent des bâtons dans les roues pour arriver à obtenir une école publique de qualité.


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