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La participation de la femme dans les métiers du théâtre est réduite
Sonia. Commissaire du Festival national de la production théâtrale féminine
Publié dans El Watan le 27 - 01 - 2012

Sonia, ou Sakina Mekkiou de son vrai nom, directrice du théâtre régional de Annaba, est également commissaire du Festival national culturel de la production théâtrale féminine. Deux occupations qui lui laissent peu de temps pour retrouver les planches en tant que comédienne ou metteur en scène.
-Quelles sont les motivations de ce premier Festival culturel national de la production théâtrale féminine ?
C'est une manière de mettre en avant tout ce qui est production féminine dans un premier temps, ensuite promouvoir les femmes qui sont dans la création théâtrale, à savoir la mise en scène, l'écriture dramaturgique, la scénographie, la chorégraphie, etc. Le festival sera plus tard un espace d'encouragement à toutes les femmes pour s'exprimer et échanger avec d'autres créatrices d'Algérie ou de l'étranger. La participation de la femme dans les métiers du théâtre est restée réduite. Cela n'est pas valable uniquement pour Algérie. Nous avons beaucoup de comédiennes, mais il y a moins de femmes scénographes ou metteurs en scène. Peu de femmes écrivent pour le théâtre. Donc, le festival permet de promouvoir tout cela et contribuer à faire émerger de nouveaux talents.
-Comment s'est fait le choix des sept pièces en compétition officielle ?
Pour moi, cette première édition sera l'occasion de faire l'état des lieux. Nous avons sélectionné tout ce qu'il y a comme production en respectant les conditions fixées par le règlement intérieur du festival. Pour qu'une pièce soit choisie, il faut une femme metteur en scène, scénographe, auteure, chorégraphe, compositeur de musique ou productrice. Pour les prochaines éditions, les productions qui seront sélectionnées devront avoir moins d'une année. Plus tard, on fera des thèmes. Cette première édition est, pour nous, un test, pour voir ce que nous avons sur le terrain… Et chaque année, nous ajouterons un plus.
-Le choix de Keltoum pour le premier hommage semble s'imposer de lui-même…
Keltoum était la première femme algérienne à avoir mis les pieds sur les planches du théâtre à une époque où la société n'acceptait pas ce genre de métier. Toutes les comédiennes algériennes ont une admiration pour cette grande dame. Vous avez vu de quelle manière les artistes honorées lors de la cérémonie d'ouverture de ce festival (mercredi soir) parlaient de Keltoum. Pour moi, elle est celle qui nous a ouvert toutes les portes. Elle est celle qui nous a donné le courage, l'envie et surtout le respect. Keltoum respectait énormément son métier. Les gens qui ont travaillé avec elle vous le diront.
-Vous l'avez connue, vous avez travaillé avec elle…
J'ai travaillé avec elle, mais pas au théâtre, malheureusement. J'ai joué avec elle dans un film de Djamel Bendedouche, Le défi. Très jeune comédienne, je venais de sortir de l'Institut national des arts dramatiques (qui a changé de nom depuis, ndlr). Keltoum interprétait le rôle de ma mère, Mustapha Kateb celui du père, Sid Ahmed Agoumi celui du frère. Pour moi, jouer avec ces trois monstres, c'était un rêve qui se réalisait. C'était en 1974. J'ai retrouvé, quelques années plus tard Keltoum et Kateb dans un feuilleton télévisé, Assia. J'ai connu Keltoum sur des plateaux de tournage et j'en garde un souvenir impérissable.
-Comment avez-vous établi la liste des artistes à qui vous avez rendu hommage lors de ce festival ?
Plus de la moitié des femmes artistes honorées ont travaillé avec Keltoum au théâtre. Nous avons tenu à mettre dans la liste des comédiennes, mais aussi un metteur en scène, en la personne de Fouzia Aït El Hadj, et une jeune auteure dramatique comme Najet Taïbouni.
-Quels sont les prix qui seront attribués à la fin de la compétition ?
Il y a aura des prix pour le meilleur spectacle, la meilleure mise en scène, le meilleur texte, la meilleure chorégraphie, la meilleure scénographie, la meilleure interprétation féminine et masculine ainsi que le prix du jury. Huit prix en tout. Nous avons, d'une manière empirique, choisi cette date de janvier pour l'organisation de la première édition du festival. Je trouve que c'est une bonne période. Maintenant, s'il faut le faire coïncider avec d'autres manifestations, on y réfléchira…
-Il y a dans le festival cette section, «Papa, emmène-moi au théâtre». Les enfants auront donc leur place…
Absolument. Le théâtre régional de Annaba a cette particularité de consacrer à longueur d'année un espace pour les enfants deux fois par semaine. D'où notre idée d'ajouter au programme deux spectacles pour les enfants montés par des femmes (Chafika Menghour et Tassadit Remila).
-Les théâtres soudanais et tunisien sont invités à ce festival. Pourquoi ce choix ?
J'ai eu l'occasion de voir El Ihtiraq (la brûlure) de la Soudanaise Houda Mamoune Ibrahim. Un spectacle de qualité que je voulais proposer au public de Annaba. Par rapport au théâtre tunisien, je connais bien le travail de mise en scène de Dalila Mehtahi. Un excellent travail.


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