Le marché de proximité, implanté dans une aire mitoyenne avec la station urbaine de Ben Omar, se dégrade de jour en jour. Actuellement, il offre l'image d'un bidonville. Le toit des échoppes est constitué de tôles en zinc couvertes de déchets solides. Juste en face se dressent de petits chapiteaux en toile qui servent de kiosques de fortune aux marchands. Qu'ils soient résidants de la commune ou de simples visiteurs de passage, d'aucuns affirment qu'il est navrant de voir cette suite de baraques servant de locaux commerciaux enlaidir un si beau quartier comme Ben Omar. Pis ! La sécurité des clients et celle des marchands est compromise. «A tout moment, des personnes qui fréquentent ces lieux pourraient recevoir un objet sur la tête. L'assemblée communale aurait dû intervenir pour implanter une infrastructure qui réponde aux normes afin de donner à un tel endroit l'apparence d'un marché de proximité», a remarqué avec dépit M. Mohamed, ingénieur et membre actif du mouvement associatif. D'après lui, l'assemblée précédente s'est servi de ce marché comme fer de lance. «Les élus ont fait beaucoup de bruit pour implanter finalement une laideur. Ils justifiaient leur choix par l'éradication du commerce informel, alors que d'autres camelots squattent à présent les alentours du stade Benhaddad», fait remarquer notre interlocuteur.