De sources sûres, nous apprenons que le directeur de la santé de la wilaya a expressément demandé à la direction de l'hôpital Ahmed Bouras de Ténès de réintégrer l'unique néphrologue femme dirigeant le centre de dialyse. Celle-ci, pour rappel, a été récemment suspendue par la directrice de l'établissement pour des motifs que nous ignorons. Le premier responsable du secteur a donc instruit la directrice en question pour qu'elle annule purement et simplement sa décision dans l'intérêt, bien compris, des malades. Ceux-ci ont l'impression d'être pris en otage suite à un conflit qui n'en finit pas. En effet, une crise qui ne dit pas son nom affecte sérieusement les relations entre la direction et le personnel, d'une part, et les activités de cet important établissement, d'autre part. Et, comme un malheur ne vient jamais seul, les malades dialysés souffrent également de l'exiguïté du centre de dialyse dont la capacité d'accueil est extrêmement limitée. Il faut savoir qu'un malade a besoin d'au minimum deux séances de dialyse par semaine. L'hôpital a, pourtant, acquis trois nouveaux générateurs de dialyse mais ces derniers attendent toujours d'y être installés. Aux dernières nouvelles, l'opération devrait commencer incessamment puisqu'une commission de la DSP s'y est rendue dernièrement et a ordonné l'installation de ces appareils dans les meilleurs délais possibles.