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Belaïd Abane. Auteur : Bennabi, était un intellectuel sans attaches avec le mouvement national
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Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2012

-Comment un autodidacte comme Malek Bennabi, sans formation politique, est-il devenu le gourou de certains hommes politiques algériens ?
Toute une frange de l'islamisme politique, qui a toujours refusé d'adopter l'islamisme radical, s'est portée sur ses théories fumantes parce qu'il était francophone et qu'il représentait un islamisme soft. C'est pour cela que dans les années 1980, certains leaders politiques comme Noureddine Boukrouh (fondateur de PRA, Parti du renouveau algérien) se sont ouvertement réclamé de sa pensée. Bennabi a toujours joui d'une sorte d'aura. Certains étaient persuadés de la portée de sa vision et de sa pensée, notamment sur la société musulmane.
-Mais dans votre livre, il est dépeint comme un opportuniste voulant se construire un destin…
Effectivement, c'est ce que j'écris. Bennabi a tout fait pour monter dans le train de l'histoire algérienne, mais les responsables de l'époque n'en voulaient pas. Il leur avait paru suspect. Bennabi était persuadé d'avoir un grand destin. D'ailleurs, contrairement aux authentiques intellectuels engagés, Bennabi était un intellectuel sans attache avec le Mouvement national. Il a toujours préféré s'épuiser à fustiger hargneusement ses frères, qu'il traitait par dérision de «zaïmillons» et d'«intellectomanes». En réalité, Bennabi est resté trop longtemps en dehors du jeu et a préféré, pour se faire remarquer, l'invective rageuse.
-Comment expliquez-vous la haine que Bennabi avait à l'encontre de Abane Ramdane ?
C'est la réaction d'un homme aigri à qui l'on a refusé de jouer un rôle majeur lors de la Révolution algérienne et qui, pour se venger, s'en est pris à Abane. En réalité, Malek Bennabi a d'abord reproché au docteur Lamine Debaghine, chef de la Délégation extérieure du FLN au Caire, d'avoir refusé ses services. Il lui vouera une rancune et une aversion tenaces. Après cela, il s'est attaqué à Abane car c'était lui qui avait dépêché Lamine Debaghine au Caire pour chapeauter les délégués extérieurs.
-Que reste-t-il de la pensée de Bennabi ?
Je ne saurais dire. A son retour en Algérie après l'indépendance, il n'a pas eu les honneurs qu'il imaginait mériter. On l'a casé d'abord comme recteur de l'Université d'Alger puis comme directeur de l'enseignement supérieur, jusqu'à son limogeage en 1967 par Ahmed Taleb El Ibrahimi. Malek Bennabi est mort dans une indifférence générale et totale, le 31 octobre 1973, à l'âge de 68 ans.


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