Les bus destinés au transport urbain, que ce soit ceux de l'ETC ou ceux privés, ne connaissent plus la notion d'hygiène publique. Beaucoup d'usagers ont relevé l'air misérable engendré par l'extrême saleté, dégagé par cette triste flotte. Les vitres des bus de l'ETC sont devenues opaques, à force de cumuler d'épaisses couches de crasse. Le sol est crotté, et la cabine du receveur, jamais utilisée du reste, est grise de poussière accumulée sur le siège, le rebord et l'extincteur, lequel a perdu son rouge initial. Les bus du secteur privé n'ont pas meilleure mine; au-delà de leur vétusté, leur absence d'hygiène est révoltante. Apparemment, la santé des citoyens n'est pas une grosse affaire pour les gestionnaires du transport urbain.