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Quand les «cercueils ambulants» sont tolérés par l'Etat
Le nombre de décès et de blessés ne fait qu'augmenter
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2012

La législation algérienne permet d'homologuer des véhicules même s'ils ne sont pas dotés d'équipements de sécurité comme l'ABS, les airbags ou encore le système ESP.
On ne le répétera jamais assez : des véhicules qui sont interdits de circuler dans leurs pays d'origine sont importés de manière légale et homologués avec «l'art et la manière» en Algérie. El Watan avait tiré la sonnette d'alarme il y a de cela trois années, lorsque nous titrions que des véhicules «kleenex» sont en train d'être introduits sur notre marché et vendus dans la légalité la plus absolue, avec le consentement (si ce n'est la connivence) des pouvoirs publics. «L'essentiel pour eux est de vendre le maximum de véhicules, sans garantir la pièce de rechange et encore moins le SAV. C'est pour cela que vous trouverez le minimum d'équipements, c'est-à-dire un moteur, une radio et quatre roues.
Pas besoin ni de qualité ni de tôle solide, juste le minimum, khoya», nous avait révélé une source au sein même des concessionnaires automobiles. Depuis cette date, le nombre de morts et de blessés sur nos routes «monte en flèche». Idem pour le parc automobile national qui ne cesse d'augmenter, dépassant, en 2011, la barre des 300 000 véhicules vendus. Mais quels sont les critères d'homologation des véhicules en Algérie ? La législation algérienne permet d'homologuer des véhicules même s'ils ne sont pas dotés d'équipements de sécurité comme l'ABS, les airbags ou encore le système ESP.
Exception faite pour les «véhicules administratifs affectés aux hauts cadres et fonctionnaires de l'Etat. Il est clairement établi que ces véhicules doivent être en motorisation essence et dotés des équipements de sécurité» (ABS, ESP et airbags). Avant d'introduire un véhicule sur notre marché, le concessionnaire ou l'importateur prend attache avec les services des mines de la wilaya afin de procéder aux vérifications d´usage.
Il doit d´abord présenter les PV des essais effectués par des laboratoires dans le pays d´origine. Et là, tout est permis dès lors que certains concessionnaires ont pignon sur rue et peuvent avoir tous les certificats possibles. Les services des mines exigent que le véhicule soit conforme «aux normes pratiquées dans les pays d´origine».
Le concessionnaire automobile est tenu, par la suite, de présenter une notice descriptive du véhicule. En l'absence d'un laboratoire national d'homologation et des équipements nécessaires à cette opération, les ingénieurs n'ont d'autre choix que de prendre pour argent comptant les indications contenues dans la notice descriptive. Mais selon une source d'un concessionnaire automobile, certains représentants (pour ne pas généraliser) de marques asiatiques exigent un minimum de sécurité dans le véhicule afin d'avoir une marge de gain plus élevée. Lors d'un voyage en Chine, nous avons constaté que les véhicules qui circulent dans ce pays n'ont absolument rien à voir avec ceux introduits en Algérie. «Nous répondons à la demande de notre client. S'il veut un véhicule super-équipé en termes de sécurité, il existe déjà pour d'autres marchés comme le nôtre ou le marché européen. Nous pouvons le mettre à sa disposition», nous disait un responsable automobile rencontré en Chine.
Qui contrôle les transports en commun en Algérie ?
Des milliers de bus de fabrication asiatique sont introduits sur notre marché. Amputés des ceintures de sécurité pour passagers pour certains, ces bus sont par la suite modifiés par leurs propriétaires qui ajoutent des siéges supplémentaires. Et c'est la première cause de mortalité dans les localités rurales, lors d'un choc frontal avec un véhicule, nous dit une source qui a requis l'anonymat. La reconstitution de nombreux accidents a démontré que des personnes sont décédées à cause de l'état des sièges non conforme (éjection des passagers, blessures mortelles au niveau du cou, etc.). Notre source ajoute qu'un rapport détaillé a été envoyé aux plus hautes autorités du pays, mais est resté sans suite. Mais qui contrôle ces bus ? Sont-ils soumis aux services des mines ?
Comment font-ils pour obtenir le quitus du contrôle technique automobile ? Pourquoi les chauffeurs de bus et de poids lourds en général ne respectent-ils pas la vitesse autorisée sur autoroute (90 km/heure) ? Pourquoi le tachygraphe ou mouchard n'est-il pas obligatoire en Algérie ? Toutes ces interrogations doivent être soulevées par les pouvoirs publics en charge de ce secteur, pour que cesse ce bilan macabre des accidents de la route.


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