Les sections syndicales UGTA des résidences universitaires, associées à celles des directions des œuvres de plusieurs cités universitaires de Annaba, ont annoncé hier un mouvement de grève qui sera entamé au lendemain des législatives. Celui-ci a été décidé à l'unanimité en assemblée générale. Il est prévu, selon les intéressés, d'observer une grève cyclique de deux jours par semaine à partir de dimanche 13 mai. Ils entendent ainsi dénoncer l'indifférence affichée par les responsables de la tutelle vis-à-vis des revendications des travailleurs, expliquent les protestataires dans un communiqué portant les cachets de 19 sections syndicales coiffant le secteur de l'enseignement supérieur dans la capitale de l'Est. Toujours selon le même document, où il est prévu la même action dans les wilayas de Constantine, Souk Ahras, Guelma, Tébessa, El Tarf, Batna et Sétif, représentant environ un collectif de 9 000 travailleurs, les revendications socioprofessionnelles portent, entre autres, sur une augmentation des salaires à hauteur de 15 % avec effet rétroactif, la régularisation de la situation des adjoints des corps communs, la révision à la hausse de certaines primes, l'ajout d'autres inexistantes encore dans le secteur, le logement, le recrutement et la formation. «A ce jour, nous n'avons pas eu les 40% des primes, notamment celle de rendement et de retraite, ainsi que celle de promotion réglementaire et systématique des fonctionnaires ayants droit», déplore l'un des meneurs de ce mouvement. Un autre responsable d'une section syndicale rappelle que «cette plate-forme de revendications a été présentée à la tutelle il y a quelques mois, et à ce jour, les travailleurs n'ont obtenu aucune réponse. Nous avons organisé une journée de protestation le 18 avril dernier pour faire aboutir nos revendications, mais en vain. La direction générale de l'Office national des œuvres universitaires (Onou), fait dans la politique de l'autruche».
