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«L'Algérie n'exploite qu'autour de 40% du potentiel pour les meilleurs élevages»
Production laitière
Publié dans El Watan le 14 - 05 - 2012

L'effectif du cheptel bovin en Algérie tourne autour de 900 000 à 1 000 000 de têtes, mais le rendement reste bien en deçà du potentiel réel des vaches importées.
Le rendement par exemple d'une vache Holstein peut arriver jusqu'à 12 000 litres de lait annuellement alors que nous n'utilisons, en réalité, que 30 à 40 % de ce potentiel de production et ceci pour les meilleurs élevages», affirme Adel Djallal, membre du laboratoire de biotechnologie de la reproduction animale de l'université Saâd Dahlab de Blida. Les besoins de l'Algérie en lait, explique cet enseignant-chercheur, se situent dans la fourchette des quatre à cinq milliards de litres par an, alors que la production nationale avoisine tout juste la moitié. L'universitaire s'est montré toutefois «très» prudent par rapport aux chiffres communiqués par le ministère de l'Agriculture.
Des chiffres qui font état notamment d'une nette baisse des importations de la poudre de lait destinée à la transformation au premier trimestre 2012 par rapport à la même période de 2011 avec un pourcentage de recul de 46,78%, alors que les éleveurs ne cessent de jeter le tablier faute de soutien ! «On paye finalement un potentiel (vache Holstein) sans pour autant le rentabiliser. Il serait plus judicieux, à mon avis, d'opter pour l'importation de vaches de race mixte, laitière et viandeuse, à potentiel laitier moins important, mais avec une rusticité et une résistance aux maladies plus importante. L'idéal serait de produire les génisses, futures vaches laitières, en Algérie en utilisant l'immense bénéfice qu'apportent les biotechnologies dans ce domaine, notamment dans le volet production et transfert d'embryons», argue-t-il.
La technique de production et de transfert d'embryons constitue la deuxième génération de biotechnologie de reproduction animale. Cette technique, explique-t-on, devrait être réservée aux femelles d'élite ayant un potentiel génétique élevé. «Pour les besoins d'une exploitation rationnelle en matière d'élevage bovin, répondant aux objectifs de production définis par l'éleveur, il faut un schéma de sélection qui va permettre d'orienter cette sélection vers les productions et les caractères souhaités, production laitière ou viandeuse, teneur du lait en matière grasse ou protéique...», recommande notre interlocuteur.
L'Algérie n'encourage pas la recherche dans la génétique
L'Algérie a déjà traversé des jalons dans le domaine de transfert d'embryon. Ainsi, rappelle docteur Adel Djallal, depuis la naissance du premier veau issu de transfert d'embryon en 2004 à l'université de Blida, il y a eu d'autres essais en élevage privé où un record de 14 embryons sur une seule récolte avec des transferts réussis avait été atteint. Actuellement, une récolte de 20 embryons par vache a été atteinte au niveau de la station expérimentale de l'université de Blida où docteur Adel Djallal travaille avec son équipe sur l'amélioration des modalités du traitement de superovulation qui constitue l'une des étapes primordiales de la production d'embryons. Ces résultats sont qualifiés de très satisfaisants, ce qui laisse augurer d'un avenir avenant qu'il s'agisse de l'amélioration des races dites viandeuses ou celles destinées à la production du lait, si les politiques bien sûr soutiennent cet effort de recherche.
«Nos perspectives sont en premier lieu d'appliquer cette technique sur le terrain à plus grande échelle et de l'introduire dans les schémas de sélection en élevage bovin. Il faut développer aussi les techniques de manipulation des embryons telles que le sexage, la bissection (couper les embryons en deux) ainsi que la fécondation in vitro, sans oublier que le développement des techniques de transfert embryonnaire est exploitable à d'autres espèces tel chez le cheval par exemple. Nous déplorons toutefois quelques écueils qui entravent le développement de la production d'embryons. On peut citer la non-disponibilité sur le marché national des hormones et du matériel nécessaire aux différentes étapes de la technique. L'autre difficulté relève de l'aspect anthropique, il s'agit de la rareté des éleveurs prêts à collaborer pour nous permettre de maîtriser la technique de production, de transfert et de congélation d'embryons», conclut-il.


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