Après un suspense qui a duré quatre ans, 444 directeurs d'établissements de santé publique ont été nommés officiellement et seront maintenus en titre dans leur poste qu'ils occupent depuis déjà près de 5 ans, a-t-on appris hier du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Avec un effet rétroactif à partir de 2008, cette décision a concerné 251 directeurs d'établissements publics hospitaliers (EPH) et 193 autres d'établissements publics de santé de proximité (EPSP) que compte le pays. Il a fallu attendre 2012 pour que le ministre de la Santé décide d'officialiser le titre des directeurs des EPH et EPSP. Ces derniers ont été créés, rappelle-t-on, dans le cadre d'une nouvelle carte sanitaire, dont l'objectif est la décentralisation de la gestion des polycliniques et dispensaires. Revue par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la carte sanitaire du pays a été effective à partir du 1er janvier 2008. «L'EPH est un établissement public à caractère administratif. Sa mission est d'assurer le diagnostic, les soins, l'hospitalisation et la réadaptation d'une population d'une commune ou d'une daïra. Quant à l'EPSP, c'est également un établissement public à caractère administratif. Il est composé d'un ensemble de polycliniques et de salles de soins couvrant un bassin de population», explique l'un des directeurs concernés par la décision de Ould Abbès. Ces directeurs ont été recrutés dans le cadre du décret exécutif 07-140 du 19 mai 2007 portant création, organisation et fonctionnement des EPH et EPSP, les 444 directeurs d'établissement de santé ont été désignés sans titre, suite au découpage géo-sanitaire effectué en 2008.