Si la culture du maïs se généralise, le problème majeur de l'indisponibilité de l'aliment de bétail à prix accessible sera en grande partie résolu. Ceci réduira de fait ostensiblement les importations de poudre de lait. Actuellement, le problème du lait n'est nullement imputable au manque de cheptel mais à la cherté de l'aliment du bétail. Un aliment fabriqué à partir de produits importés (maïs et soja)», a indiqué M. Zeddam, responsable à la Direction des services agricoles (DSA). Ce dernier affirme, par ailleurs, que ses services, en collaboration avec la Coopérative de céréales et légumes secs (CCLS) et l'Office national de l'aliment du bétail (ONAB), comptent réaliser, au cours de cette campagne agricole, la culture de 2,1 quintaux de semence de maïs enlevés par les agriculteurs auprès de la CCLS sur une superficie qui s'étend sur 73 hectares. Il souligne que les communes de Benfréha et Oued Tlélat ont été choisies pour abriter des exploitations expérimentales. Des rendements de 80 et 50 quintaux à l'hectare ont été respectivement réalisés à Benfréha et à Oued Tlélat. «Une opération très réussie», estime notre interlocuteur. «L'ensilage et l'enrubannage du fourrage qui consiste d'une part à récolter le maïs et à l'entourer d'un ruban en plastic pour en faire des balles de foin a été également un succès dans la mesure où il a été procédé à l'enrubannage de 45 balles d'une tonne à l'hectare», affirme-t-il. Un procédé qui, conclut-il, «permettra la disponibilité du fourrage à longueur d'année et même en période de sécheresse».